Plusieurs activistes ont trouvé la mort mercredi lors d'une opération de ratissage menée par l'armée égyptienne dans le nord du Sinaï, selon l'agence de presse Mena. "Des éléments terroristes ont tiré des roquettes, des obus et à l'arme automatique (...) contre des appareils qui participaient aux recherches, mais ils ne les ont pas atteints. Les forces terrestres les ont ensuite affrontés et ont tué un certain nombre d'entre eux", précise l'agence. La même source a ajouté que trois militaires et un civil ont été également blessés lors de cette opération, menée dans le sud des villes d'El Arich, Cheikh Zouid et Rafah, trois jours après la mort de 16 gardes-frontières dans une attaque attribuée à des jihadistes venus de la bande de Gaza. Des hélicoptères ont tiré sur les véhicules des activistes dans le nord de la péninsule, a ajouté la même source, relevant que l'opération se poursuit. Mardi soir, des hommes armés ont ouvert le feu sur un point de contrôle situé dans la ville égyptienne d'Al Arich dans la péninsule du Sinaï. L'armée égyptienne avait promis lundi de "venger" ses 16 gardes-frontières tués, qualifiant les assaillants de "terroristes" et affirmant qu'ils avaient été appuyés par des tirs de mortier depuis la bande de Gaza. L'Egypte a aussi décidé dimanche soir de fermer "sine die" le terminal de Rafah, unique point de passage entre le territoire palestinien et le monde extérieur à ne pas être contrôlé par Israël. Les autorités égyptiennes ont commencé aussi à fermer les tunnels qui relient le pays à la bande de Ghaza. Ces tunnels sont utilisés pour passer clandestinement la frontière et pour la contrebande entre l'Egypte et la bande de Gaza.