«Les formations qu'on met en place répondent à un besoin d'emploi. D'autres sont à prévoir du moment que le Maroc est devenu une niche». A l'issue de l'année universitaire, place au bilan. Noureddine Mouaddib, président de l'Université internationale de Rabat (UIR), qui animait une conférence dernièrement à ce propos, ne pouvait laisser voir que des satisfecit en dressant l'état des lieux de ce haut lieu du savoir et en annonçant des perspectives. Entre autres, une filière dédiée à l'architecture et au design sera ouverte en 2013 au sein de cette université. «Les formations qu'on met en place répondent à un besoin d'emploi. D'autres sont à prévoir du moment que le Maroc est devenu une niche», avance M. Mouaddib. Qui dit nouvelles branches dit augmentation du nombre d'étudiants au sein de l'université qui accueille actuellement 550 dont 160 sont partiellement exonérés des frais de scolarité et 120 le sont totalement. A cet effet, une 2ème tranche de construction du campus est lancée de 2011 à 2013 pour un budget de 220 millions de dirhams. Parallèlement, un partenariat a été signé à la Sorbonne entre l'UIR et le recteur de Paris pour assurer le développement de classes préparatoires et la mise en place d'un lycée international à l'université. Ainsi, l'UIR offre une double diplômation, celle de l'université et celle du partenaire. D'autant plus que l'UIR est, selon son président, la seule à avoir l'équivalence indiquée par le ministère. Côté langues, l'enseignement est dispensé en français et en anglais à l'UIR. Cependant, les responsables de cet établissement ne comptent pas se limiter à ces deux langues. «Je pense qu'on va assurer des cours en langue arabe à partir de l'année prochaine», prévoit le président. Au niveau du corps professoral, les responsables de l'UIR envisagent de recruter plus de 120 enseignants à l'horizon 2016. En termes d'heures d'enseignement, la direction prévoit d'en atteindre plus de 30.000 l'année prochaine. Par ailleurs, l'université présidée par Noureddine Mouaddib accorde une importance particulière à la recherche scientifique. Dans ce sens, cet établissement a déposé 8 brevets 100% made in Morocco. Parmi ces projets de recherche, le solar cube qui représente un concentré de technologies se basant sur le photovoltaïque. Cette maison est totalement autonome en énergie, elle a été réalisée grâce à une donation de l'entreprise Jusung Engineering d'une valeur de 300.000 dollars. A propos de ces projets de recherche, M. Mouaddib a estimé que «l'UIR est prise comme modèle». De quoi être fier !