Eh oui, ça n'arrive pas qu'aux autres, le WAC a aussi broyé du noir chez lui à Casablanca, à l'occasion du match aller des demi-finales de la Coupe du Trône de basket-ball, contre la RSB. Les Rouges, avec une équipe de jeunes joueurs de «seconde» ligne, avaient bien entamé la partie, collant aux Berkanais, 10 points à zéro. Eh oui, ça n'arrive pas qu'aux autres, le WAC a aussi broyé du noir chez lui à Casablanca, à l'occasion du match aller des demi-finales de la Coupe du Trône de basket-ball, contre la RSB. Les Rouges, avec une équipe de jeunes joueurs de «seconde» ligne, avaient bien entamé la partie, collant aux Berkanais, 10 points à zéro. Mais Zelijko, visant toujours plus haut, a fait rentrer ses titulaires, Reginald et Trevor, qui au lieu de parfaire ce que les jeunes ont entamé, n'ont brillé que par du négatif, des pertes de balles, des défections dans les batailles sous les paniers, tous remportées par les visiteurs. A signaler que ces titulaires, professionnels, ne sont arrivés qu'à cinq minutes du coup d'envoi, en guise de protestation contre le retard de leurs salaires, ce qui est tout à fait leur droit. Loin d'être motivés, les joueurs du WAC ont été affectés par l'état d'esprit de leurs collègues en grève de zèle. Bref, à part les dix premières minutes, les locaux ne sont plus arrivés à se placer au devant de leurs adversaires décidés à opérer le hold-up, chose qu'ils ont difficilement mais finalement réussi. Avec une avance de 6 points, les Orientaux peuvent aisément négocier leur match retour à Berkane. Alors que pour le WAC, la recette magique n'est pas ailleurs, elle se trouve dans les caisses du trésorier, surtout si les décideurs du WAC tiennent à leurs chances en championnat. Décidément, rien ne va pour les Casablancais. A Salé, les joueurs de Sport Plazza ont été cueillis à froid par les Corsaires de l'ASS, détenteurs du trophée et en course pour le championnat. L'écart de 29 points en dit long sur les péripéties de cette rencontre dominée de bout en bout par les Slaouis, pour qui le match retour ne serait qu'une formalité.