Grosse panique, mardi 5 février, à l'aéroport Mohammed V à Casablanca. Un avion de British Airways immobilisé sur la piste et qui devait repartir pour Londres après avoir déposé quelques heures auparavant des passagers en provenance de la capitale anglaise. Grosse panique, mardi 5 février, à l'aéroport Mohammed V à Casablanca. Un avion de British Airways immobilisé sur la piste et qui devait repartir pour Londres après avoir déposé quelques heures auparavant des passagers en provenance de la capitale anglaise. L'équipage de la compagnie monte à bord. Le pilote est alerté dans le couloir par un bruit bizarre. Le tic tac d'un objet dissimulé quelque part. Ça pourrait être une bombe, pensait-on tout de go. Le personnel navigant, pris de peur, quitte immédiatement l'appareil et alerte les services de sécurité de l'aéroport. Ceux-ci accourent et bouclent la zone. L'affaire est sérieuse. Le gouverneur de Hay-Hassani Aïn Chock, Alami Zbadi, ne tarde pas à débarquer sur les lieux, le ministre du Transport dépêche un de ses représentants. L'alerte est générale. Les artificiers arrivent. Ils montent à l'intérieur de l'avion. Un chien renifleur des explosifs guide leur pas. Il s'arrête net devant un siège dont il renifle la pochette. Le fameux bruit vient de là. Un des artificiers introduit doucement sa main et sort un petit objet emballé dans sac en plastique. Qu'est-ce que cela pourrait être ? Ce n'était pas en tout cas ce qu'on a imaginé. Pas une bombe mais un réveil qu'un passager distrait avait oublié. Ouf de soulagement. L'affaire a fini dans un éclat de rire général.