Xerox ne veut plus être confinée dans le répertoire de simple copieur. Elle revendique l'étiquette de partenaire à part entière dans tout ce qui relève du traitement de documents. Xerox multiplie ses sorties médiatiques. Dix jours seulement après la présentation de ses résultats et perspectives de croissance, la compagnie du document (répertoire dans lequel ses mangers la classent) organise du 4 au 8 février l'exposition Docuworld. Lancé pour la première fois au Maroc, cet événement est une occasion pour Xerox de présenter l'ensemble de ses nouveaux produits et applications. «Si nous sommes ici aujourd'hui, c'est pour renforcer nos objectifs en 2002, différencier et améliorer l'image de marque de Xerox», annonce d'emblée Roy Hardding, vice-président du groupe. «Ces nouveautés permettront de faire de 2002 notre année la plus importante de la décennie en termes d'offres mises sur le marché», ajoute-t-il. Avec la nouvelle palette de produits, Xerox espère ne plus être désignée comme étant un simple copieur, mais comme un opérateur capable de proposer une multitude de solutions liées au traitement des documents. Et pour ce, elle base toute sa stratégie sur le développement des solutions numériques. De grosses sommes seront investies dans le domaine de la recherche et du développement à même de devancer les concurrents sur ce créneau. A ce niveau, les managers de Xerrox sont intransigeants. «Dans un tel environnement, un concurrent capable d'agir plus rapidement parce qu'il dispose de meilleures informations a un avantage compétitif certain», assure M. Hardding. Et d'expliquer, «en d'autres termes, le concurrent qui sera le plus compétent en matière d'utilisation et d'exploitation d'Internet a de grandes chances de sortir gagnant». Si le coche est raté, Xerox craint fort que ses clients se tournent vers d'autres partenaires commerciaux plus éclairés. Au Maroc, des opérateurs tels que Canon n'ont pas encore montrer la couleur pour l'année en cours. Ils seront certainement amenés à le faire vu que Xerox mène actuellement une politique commerciale des plus agressives. L'intérêt qu'elle porte notamment sur la couleur peut la différencier considérablement des autres opérateurs du marché. Selon une étude dont elle vient de dévoiler les grandes lignes, un document en couleur arrive à attirer 82% de plus l'attention du lecteur. Il permet de restaurer de 80% la facilité de lecture d'un document, d'améliorer de 30% la capacité de mémorisation de son contenu et de réduire de 80% les erreurs de sa lecture. Le choix de s'y intéresser ne peut donc être que légitime.