Réda Chami a rappelé que la sélection des bénéficiaires a été faite par un comité d'attribution et d'évaluation composé des représentants du ministère de l'industrie. Intilak, l'instrument de financement des start-up, a aligné ses premiers résultats, mercredi à Rabat, lors d'une réunion au cours de laquelle le ministre de l'industrie, du commerce et des nouvelles technologies a dévoilé les noms des bénéficiaires de l'appel à projets présidant à son octroi. Ahmed Réda Chami qui s'est félicité de ce succès dû selon lui à la coopération entre son département, celui de l'économie et des finances et l'ANPME, a révélé que 12 projets sur les 39 présentés ont été retenus. Il a précisé que dans le cadre de cet appel à projets, lancé le 16 juillet 2011, 75% des demandes relèvent du secteur des TIC, 15% du secteur des technologies avancées et 10% des métiers mondiaux du Maroc que sont l'offshoring, l'aéronautique, l'automobile, l'électronique, le textile-cuir, l'agroalimentaire…. Le ministre a également rappelé que la sélection des bénéficiaires a été faite par un comité d'attribution et d'évaluation composé des représentants du ministère de l'industrie, du commerce et des nouvelles technologies, ceux du département de l'économie et des finances ainsi que ceux de l'ANPME, de l'OMPIC et de la CGEM. Il a déclaré que cet examen s'est fait sur la base des rapports de pré-évaluation préparés par le Centre marocain de l'innovation. Ces critères, indique-t-on de sources proches du ministère, tiennent compte d'une combinaison de facteurs «alliant le caractère innovant, l'impact socioéconomique ainsi que la capacité de l'entreprise à porter le projet». On précise également que ces critères font le plus grand cas des innovations de produits et de procédés basés sur le développement technologique, Intilak a été créé afin de venir en aide aux nouvelles start-up à fort potentiel de développement et qui, porteuses de projets de valorisation des résultats de recherche et de projets innovants, sont orientées vers le marché. Bien que pensé à l'origine comme un outil destiné aux TIC et aux technologies avancées, le nouvel instrument financier s'est révélé d'une grande utilité dans le cas des entreprises de l'industrie traditionnelle. Outre cette adaptabilité, Intilak permet de couvrir jusqu'à 90% des dépenses de la phase post-création dans la limite d'un million de dirhams. Ces dépenses couvrent des salaires, l'acquisition de locaux, les expertises… De sources proches du ministère, on précise que la subvention est remboursable à taux 0 suivant «un échéancier à convenir en cas de succès du projet soutenu après 5 ans de la signature de la convention d'attribution». Cette dernière caractéristique fait d'Intilak un des instruments financiers les moins onéreux et les plus flexibles sur le marché.