Le Mouvement international pour le parachèvement de l'intégrité territoriale du Maroc et le Collectif des Sahraouis marocains en Rhône-Alpes ont dénoncé «vigoureusement» le calvaire vécu par les populations séquestrées depuis plus de trois décennies dans les camps de Tindouf Le Mouvement international pour le parachèvement de l'intégrité territoriale du Maroc et le Collectif des Sahraouis marocains en Rhône-Alpes ont dénoncé «vigoureusement» le calvaire vécu par les populations séquestrées depuis plus de trois décennies dans les camps de Tindouf administrés par «l'insoutenable dictature» du Polisario. «Des milliers de familles confinées dans ces camps sont privées de leurs droits les plus élémentaires, en violation flagrante des droits de l'Homme et du droit humanitaire international», ont souligné les deux ONG sahraouies ce week-end à Oullins, dans la banlieue de Lyon (centre de la France). Intervenant lors d'un débat ayant suivi la projection d'un film de propagande pro-Polisario, les deux ONG ont également alerté la communauté internationale sur le déni du droit à la libre expression dont sont victimes les militants sahraouis dans les camps. Prenant la parole lors des débats qui ont suivi la projection, les militants des deux ONG ont réussi, à travers leurs questions et leurs interventions, à éclairer l'assistance sur l'histoire et la nature du conflit artificiel autour du Sahara marocain et à ébranler les thèses du réalisateur de ce film, Pierre Yves van Derween. Ali Jeddou, coordinateur du Mouvement international pour la parachèvement de l'intégrité territoriale du Maroc, a attiré l'attention sur l'enrichissement «flagrant» des dirigeants du Polisario qui passe par le détournent des aides humanitaires en nature destinées aux populations des camps et leur écoulement sur les marchés noirs des pays de la région. Il en a avancé comme preuves les biens mal-acquis et les résidences luxueuses dont disposent les responsables du Polisario en Espagne et aux îles Canaries. M. Jeddou a souligné que le Polisario est un «front terroriste» et non pas un «front de libération» comme il le prétend, mettant l'accent sur l'implication de ses mercenaires aux côtés du régime déchu de Mouammar Kadhafi dans la guerre contre le peuple libyen.