Lors d'une journée d'étude sur la problématique de la gestion locale organisée à Bouznika, les participants ont appelé à la mise en place de partenariats avec les associations de la société civile. Les participants à une journée d'étude sur "la réalité et les perspectives de la problématique de la gestion locale", organisée samedi à Bouznika, ont appelé à la mise en place de partenariats avec les associations de la société civile pour faire face aux difficultés auxquelles sont confrontées les collectivités locales dans la province de Benslimane. Plusieurs intervenants ont relevé la faiblesse des recettes ainsi que des réalisations des communes de cette province, précisant que 65 % des recettes de ces communes sont affectés aux dépenses de fonctionnement. Cette structure du budget influe négativement sur le développement économique et social de la région, ont regretté les participants à cette journée d'étude initiée par l'Association Benslimane Ziaida avec la participation de la Direction générale des collectivités locales (DGCL) du ministère de l'Intérieur. Les intervenants ont également mis l'accent sur l'absence de la formation et de l'encadrement des ressources humaines des communes de la province, ainsi que des programmes de développement économique, indiquant que les collectivités locales sont appelées à devenir le levier de développement de la province. Les participants ont en outre traité de la nouvelle charte communale et de son rôle dans l'harmonisation des structures administratives et techniques des collectivités locales, l'élargissement du domaine de gestion locale et du rôle de la commune en matière de développement, le renforcement de la tutelle de proximité et la création d'un nouveau système pour la gestion des villes sur la base du principe de l'unité de la ville. Ce système, ont-ils indiqué, vise entre autres objectifs à remédier aux chevauchements des compétences entre communautés urbaines et communes membres, aux inégalités économiques et financières, et aux disparités fiscales. Les participants ont, par ailleurs, appelé les collectivités locales à la mise en place de partenariats avec les ONG et le secteur privé ainsi qu'à l'adoption d'une approche participative dans la gestion des affaires communales.