Le RNI, le PI et le PAM semblent les mieux placés pour remporter ces élections, selon le pronostic de Richard Miniter, membre du célèbre institut américain Hudson. Aux élections du 25 novembre, le Rassemblement national des indépendants (RNI) devrait obtenir au moins 12% des voix. Quant au parti de l'Istiqlal, qui se positionne actuellement à la tête du gouvernement, il arrivera en deuxième place avec 11 % des voix. A la troisième place, il y aura le PAM avec 10% talonné du PJD avec 9 %. Tel est le pronostic de Richard Miniter, membre du célèbre institut américain Hudson. Dans un article publié mercredi 26 octobre sur le site de cet organisme (www.hudson-ny.org), il estime que «le parti islamiste attire notamment de jeunes citoyens issus de la classe moyenne. Le PJD devrait lutter pour avoir les voix d'autres jeunes islamistes et, ironiquement, des partis socialistes». Cependant, «ce parti islamiste ne bénéficie d'aucun soutien dans le monde rural. Le PJD n'y avait pas fait un grand investissement, par conséquent il ne gagne quasiment aucune voix». «Au moment où le RNI, l'Istiqlal et le PAM ont attiré plus de leaders locaux et tribaux, et ont accordé une attention considérable aux affaires dans le monde rural. En conséquence, le RNI, l'Istiqlal et le PAM récoltent la majorité des votes dans ce milieu», explique-t-il. De surcroît, «les autres partis se sont accaparés des meilleures idées du PJD. Et alors que le PJD est largement impuissant dans l'opposition, les partis au pouvoir se sont focalisés sur des questions qui ont, à un moment, fait du PJD un parti attrayant, notamment en matière de réforme économique et de création d'emplois», ajoute M. Miniter. Il paraît, selon ce membre de l'institut américain Hudson, que les élections de novembre prochain mettront en exergue les tendances de la dernière décennie. Ainsi, le RNI, le PI et le PAM semblent les mieux placés pour remporter ces élections, selon la même source. Rappelons qu'aux législatives de 2007 , l'Istiqlal avait remporté les élections avec 52 représentants. Le PJD avait obtenu la deuxième place avec l'élection de 46 députés. Les deux autres composantes de la Koutla, l'USFP et le PPS, avaient respectivement eu 38 et 17 sièges au Parlement. Ceux qui forment actuellement le noyau de l'Alliance pour la démocratie avaient, eux aussi, eu leur part du gâteau électoral en 2007 avec 41 sièges au Parlement pour le MP, 39 pour le RNI et 27 pour l'UC. Aux Communales de 2009, le PAM, le dernier venu, avait raflé la mise avec 21,15% des voix, suivi du PI avec 19%.