La perle du sud marocain a été récemment liée par deux accords de jumelage avec des villes en Palestine et au Sénégal. S'ouvrir au monde et présenter les possibilités d'investissement encore non exploitées dans les provinces du sud. Telle est la volonté affichée à travers la conclusion, récemment, de plusieurs accords de jumelage avec les villes sénégalaises d'Ourossogui et de Nabadji Civol et le campement de Qadoura à Ramallah en Palestine. La cérémonie officielle de signature de ces accords, qui s'est déroulée au siège de la municipalité de Dakhla, a été chapeautée par le président du conseil municipal de Dakhla, Sidi Slouh Joumani. Cette cérémonie a été également marquée par la présence de Samba Ciré Dia, président du conseil de la ville d'Ourossogui, Aliou Badiane, vice-président de la commune rurale Nabadji Civol, et Kaid Abou Kuik, coordinateur des relations générales au comité populaire au campement de Qadoura à Ramallah. Pour rappel, les responsables de ces villes participaient à la première rencontre Internationale de la jeunesse tenue à Dakhla à la fin du mois dernier sous le thème : «La jeunesse au service de la paix». Les accords signés prévoient une coopération renforcée entre les municipalités précitées en matière sociale, économique et culturelle, ainsi que l'échange des expériences entre les responsables de ces villes appelés maintenant à doubler leurs efforts pour l'émancipation de leurs villes respectives. Selon M. Joumani, la ville de Dakhla, joyau du sud marocain, cherche, à travers ces accords de jumelage, à s'ouvrir sur les autres villes du monde. Le but étant d'asseoir les bases d'une coopération riche et multiple entre les responsables des deux parties de manière à contribuer à la dynamique de développement local dans ces villes et répondre aux aspirations des habitants locaux. Ces accords signés à Dakhla sont le fruit des efforts déployés par les autorités locales, les élus et l'ensemble des acteurs locaux pour consolider l'ouverture de la région sur son environnement extérieur et renforcer les échanges avec d'autres villes pour drainer les investissements étrangers et offrir au monde l'image d'une ville paisible pleine d'atouts touristiques à exploiter. Ces actes sont le deuxième de leur genre pour la ville de Dakhla déjà liée par un acte de jumelage avec la ville française de Creil en octobre 2009. En vertu de cet accord, les relations bilatérales se sont considérablement développées d'une manière régulière avec notamment la multiplication de visites entre les deux parties ainsi que l'échange des expériences réciproques portant sur la gestion de la chose locale. La ville de Laâyoune, chef-lieu du Sahara marocain, est également liée par un acte de jumelage avec la ville italienne Sorrento. Ces accords interviennent au moment où le Polisario ne cesse de déployer son appareil de propagande pour nuire à l'image des provinces du sud du Royaume auprès de l'opinion publique internationale.