Selon les résultats de l'enquête Markit, l'indice PMI industriel en France serait revenu à 50,5 après 52,5 en juin marquant un net ralentissement en juillet. L'activité dans le secteur manufacturier a nettement ralenti en juillet en France pour croître sur son rythme le plus lent depuis deux ans, selon les résultats définitifs de l'enquête Markit auprès des directeurs d'achats publiés lundi. L'indice PMI industriel est revenu à 50,5 après 52,5 en juin, légèrement supérieur au 50,1 publié en première estimation «flash», qui était très inférieur au consensus des analystes. A 50,5, l'indice est proche de la barre de 50 qui sépare expansion et contraction et se situe à son plus bas niveau depuis juillet 2009, une époque où l'activité se contractait. Cette publication confirme les craintes de tassement plus durable que prévu de la croissance économique en France, nées après la publication de l'indice «flash». «Après un début d'année encourageant, la croissance de l'industrie manufacturière française s'essouffle rapidement au cours de l'été, la faiblesse des dernières performances enregistrées soulevant des inquiétudes quant au rythme de croissance économique au cours du deuxième semestre», déclare ainsi Jack Kennedy, économiste senior à Markit. Après un bond de 0,9% au premier trimestre, la croissance du PIB pourrait être de 0,2% au deuxième, selon la Banque de France et l'Insee. La première estimation du Produit intérieur brut du deuxième trimestre sera publiée le 12 août par l'Insee. «Ce repli de l'indice PMI reflète le recul du volume des nouvelles commandes reçues par les fabricants français en juillet», explique Markit dans un communiqué. «Bien que marginale, cette baisse est la première depuis un peu plus de deux ans et résulte, selon les entreprises interrogées, d'un environnement moins favorable à la demande sur leurs marchés clés». L'enquête met ainsi en évidence une forte baisse de la demande intérieure, le volume total des ventes des fabricants français diminuant malgré une nouvelle hausse modérée des nouvelles commandes à l'export, ajoute Markit.