L'Association des fabricants d'aliments composés revendique la réduction des droits de douanes sur les matières de tourteaux d'oléagineux. «Pour les produits de Lesieur Cristal, les consommateurs ne sont pas satisfaits de la qualité du soja, qui reste un produit essentiel, à hauteur de 30% dans la formule. Quand les fabricants d'aliments composés analysent, à l'arrivée d'un camion, la formule n'incorpore pas le taux réel de protéines », explique d'emblée Ahmed Almaarchi, Secrétaire administratif de l'Association des Fabricants d'Aliments Composés (AFAC). L'une des principales revendications de l'Association repose, selon les termes du communiqué de presse. « les 2,5% pour la graine de soja sont appliqués exclusivement pour les triturateurs. Par contre, les fabricants d'aliments composés doivent s'acquitter de droits de douanes largement supérieurs. Ce qui constitue en soit une discrimination flagrante à l'avantage de Lesieur.» Explications. Les fabricants d'aliments composés sont amenés à verser un droit de 22,5% de la valeur déclarée en douanes inférieure à 2900 DH/tonne. Il est indiqué dans le communiqué qu'au delà de ce seuil, ils doivent s'acquitter d'un droit additionnel de 100% sur la différence entre le seuil fixé à 2900 DH/tonne et la valeur déclarée. « Actuellement, la loi indique que le taux de protéine déclaré est de 44%. Après examen, si l'on prend les 2950 DH divisés par les 44%, il se trouve que la différence est de 200 DHS », souligne M. Almaarchi. Rappelons que l'AFAC représente à elle seule près d'un million et demi de tonnes par an. D'ici l'année 2010, la production mondiale de tourteaux devrait progresser de plus de 25% par rapport à la période de base, parallèlement à la croissance attendue de la production de viande. Toutefois, l'accroissement annuel moyen prévu pendant la période de projection serait inférieur de moitié au taux observé dans les années 90. Près des deux tiers de l'avancée de la production mondiale de tourteaux devrait être, enregistrée dans les pays en développement. A l'heure, d'aujourd'hui, les différentes réunions avec les ministères et les administrations concernées ne se sont pas soldées par des solutions. La principale réside selon l'association dans : « la mise en place d'un droit de douane d'1,5%, puisqu'il n'existe aucune loi qui fixe le droit de douane en fonction de la destination, en la matière », précise-t-on.