Les réformes annoncées par SM le Roi Mohammed VI constituent un modèle pour les autres pays de la région, selon Hillary Clinton. La secrétaire d'Etat US, Hillary Clinton, a réitéré, mercredi à Washington, que le plan marocain d'autonomie est une proposition «sérieuse, crédible et réaliste», notant qu'il s'agit là «d'une position constante de la politique étrangère américaine depuis l'Administration Clinton jusqu'à celle d'Obama en passant par l'Administration Bush». «Nous avons déjà fait part de notre conviction que le plan marocain d'autonomie constitue une proposition sérieuse, réaliste et crédible, ainsi qu'une approche à même de satisfaire les aspirations» des populations concernées «à gérer leurs propres affaires dans la paix et la dignité», a souligné le chef de la diplomatie américaine, lors d'une conférence de presse avec son homologue marocain, Taïeb Fassi Fihri. Mme Clinton a, en outre, indiqué que les Etats-Unis «soutiennent fortement» le rôle de l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU, Christopher Ross, ainsi que les Nations Unies dans leurs efforts visant à trouver un règlement au conflit du Sahara. Les réformes annoncées le 9 mars par SM le Roi Mohammed VI constituent «un modèle pour les autres pays de la région» et «sont porteuses de grandes promesses d'abord et avant tout pour le peuple marocain», a déclaré la secrétaire d'Etat américaine. «A un moment où certains pays adoptent une approche unidimensionnelle, Sa Majesté le Roi a initié des réformes globales aux plans économique, social et politique», a souligné Mme Clinton. Le Souverain, a-t-elle fait observer, «a depuis longtemps démontré son engagement pour les réformes qui ont suscité l'attention à une large échelle», ajoutant que les réformes annoncées dans le discours royal du 9 mars visent à garantir des élections libres, la désignation d'un Premier ministre issu des urnes, la création d'un système judiciaire indépendant et à promouvoir les droits de l'Homme. Le chef de la diplomatie américaine a, dans ce cadre, qualifié d'«excellente» la mise en place du Conseil national des droits de l'Homme, qui, selon elle, «s'inscrit parfaitement dans le cadre des réformes qui ont été annoncées et ne manquera pas de servir un objectif très important».