M. Benzakour a été nommé à la tête de «l'Institution du Médiateur» et M. El Haiba délégué interministériel aux droits de l'Homme. Sa Majesté le Roi Mohammed VI a reçu, vendredi au Palais royal de Rabat, Abdelaziz Benzakour et l'a nommé à la tête de «l'Institution du Médiateur», instance nationale indépendante et spécialisée créée en remplacement de Diwan Al-Madhalim. Par la suite, SM le Roi a reçu Mahjoub El Haiba que le Souverain a nommé délégué interministériel aux droits de l'Homme, indique un communiqué du Cabinet royal. La création de «l'Institution du Médiateur», de la «délégation interministérielle aux droits de l'Homme» et du Conseil national des droits de l'Homme s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la réforme institutionnelle globale vouée essentiellement à doter notre pays d'un dispositif national des droits de l'Homme cohérent, moderne et efficient pour la préservation de la dignité du citoyen, et la protection et la promotion de ses droits, et ce, en harmonie avec les standards internationaux en la matière. En vertu du Dahir portant création de «l'Institution du Médiateur», celle-ci se distingue notamment, au niveau de son organisation et de son action, par la création de délégués régionaux, sous le nom de «Médiateur régional», appelés, dans une démarche de proximité, à assurer la protection des droits des usagers des services publics, en rendant justice aux plaignants lésés par tout acte administratif entaché d'excès ou d'abus de pouvoir, et ce, dans le respect de la primauté de la loi et des principes de justice et d'équité, et le souci de préserver la dignité des citoyens, ajoute le communiqué. A cet égard, outre le pouvoir de mener des enquêtes et des investigations et d'engager des démarches de médiation et de conciliation, l'«Institution du Médiateur» est habilitée à proposer d'engager des poursuites disciplinaires ou saisir le parquet, conformément aux dispositions de la loi, et à faire des recommandations concernant l'assistance judiciaire à apporter notamment aux personnes les plus démunies et aux personnes en situation de précarité. Cette institution a été, également, érigée en force de proposition pour raffermir les principes de bonne gouvernance dans la gestion des services publics, conforter les valeurs de transparence et de moralisation, et répondre aux impératifs d'amélioration de la performance de l'Administration et de sa modernisation.