Dans son rapport sur les «perspectives d'avenir et stratégie d'investissement 2011», Crédit du Maroc Capital table sur une performance annuelle de 17,45% en 2011 s'adossant à l'excellent exercice de 2010. Crédit du Maroc Capital commence l'année dans l'optimisme. Sa performance prévisionnelle du marché est de l'ordre d'une hausse de 17,45% au titre de l'exercice 2011. C'est ce qui ressort des «perspectives d'avenir et stratégie d'investissement 2011», publiés par Crédit du Maroc Capital, autour du marché boursier marocain. Ces perspectives font suite à la variation annuelle, au titre de l'exercice 2010, qui ressort en hausse de 21,17% contre une régression de 4,92% une année auparavant. Marquant, principalement, un retour de confiance des investisseurs en la reprise du marché boursier marocain, conforté par une solidité des indicateurs macro-économiques et la résistance du tissu économique national. Cette évolution est opérée, toutefois, dans un contexte de variations mitigées des différentes valeurs de la cote. Ainsi, le marché boursier marocain n'a cessé de s'élargir pour englober l'ensemble des secteurs composant le PIB. Dans cette lignée, la Bourse des valeurs de Casablanca avait accueilli deux nouvelles valeurs à la cote, CNIA Saada et Ennakl. La quatrième recrue du secteur de l'assurance et le distributeur tunisien d'automobile ont renforcé la capitalisation flottante du marché boursier marocain de 0,97% et ont participé à hauteur de 0,09% dans l'évolution annuelle du Masi. Ces deux valeurs ont réalisé, au 31 décembre 2010, des performances respectives positives de 11,11 et de 4,33%. Aussi, le rapport note toutefois, une forte prépondérance des secteurs influents de l'économie marocaine, à savoir les banques, les télécommunications et l'immobilier. Ceux-ci monopolisent 66,91% de la capitalisation flottante du marché au 31 décembre 2010. Les secteurs banques, BTP, holdings et télécommunications concentrent, à eux seuls, une contribution de 14,52% en affichant des variations respectives de 30,06, 32,96, 17,36 et 10,73%. Sur un autre registre, le retrait des deux valeurs ONA et SNI de la cote a induit une baisse drastique du poids du secteur Portefeuille-Holding dans l'évolution du Masi. En effet, ces deux valeurs s'accaparaient, à fin décembre 2009, quelque 11,32% du poids de la capitalisation flottante de la Bourse des valeurs de Casablanca contre seulement 0,80% à fin décembre 2010. Par conséquent, la contribution du secteur à la variation du Masi s'est réduite à 0,22% contre une baisse de 0,58% l'année précédente. Sur un autre registre, eu égard à différents éléments, Crédit du Maroc Capital a déduit que la cherté du marché boursier casablancais émane, particulièrement, d'un certain nombre de spécificités intrinsèques et ne concerne qu'un nombre limité de valeurs cotées. Mais également, que le marché casablancais ne prend pas en ligne de compte le potentiel de croissance d'un nombre éloquent de secteurs. Aussi, les éventuels éléments perturbateurs de la performance prévisionnelle du marché ne se rapportent pas, directement, aux secteurs phares de l'économie nationale, à savoir le secteur bancaire, le logement social et les chantiers d'infrastructures. Enfin, afin de peaufiner sa stratégie d'investissement pour l'exercice 2011, Crédit du Maroc Capital a constitué son panel de valeurs en optant pour deux lots de valeurs. Le premier lot concerne les blue-chips de la Bourse des valeurs de Casablanca qui présentent, continuellement, un potentiel de hausse intéressant et dont les fondamentaux restent solides même durant les périodes de crise. Il cite, à cet effet, BCP, Attijariwafa bank, Addoha, Delta Holding, IAM, Lafarge Ciments et Holcim. Le deuxième lot comprend les moyennes et les petites capitalisations qui sont négligées par le marché malgré leurs stratégies de développement prometteuses et la bonne visibilité offerte par leurs plans d'affaires. Il énumère, dans cette lignée, Aluminium du Maroc, Afriquia Gaz, CMT, Lydec, Cosumar, Dari Couspate, Branoma, HPS, Disway, Auto Hall, Timar, Maghreb Oxygene, Colorado et Nexans. Composé à hauteur de deux tiers par cette deuxième catégorie de valeurs, ce panel plaide, ainsi, pour une montée en puissance des moyennes et petites capitalisations durant l'exercice 2011. Ainsi, la stratégie d'investissement de Crédit du Maroc Capital, au titre de l'année en cours, préconise une diversification dans les portefeuilles de titres au profit de ces valeurs émergentes lesquelles devraient constituer un moyen efficace pour se prémunir contre les risques de retournement de tendance.