L'Oriental compte bénéficier des avantages économiques qu'offre la médiation et le règlement des litiges entre les différents acteurs de développement économique pour booster son attractivité territoriale. Le développement d'une région passe par la mise en place d'un arsenal juridique pour instaurer un climat de confiance et de transparence économique : gage essentiel pour toute attractivité territoriale. C'est faire appel à des animateurs institutionnels qui mobilisent de l'expertise pour optimiser les ressources et permettre aux différents opérateurs d'accéder à l'information utile. L'environnement institutionnel en matière d'attractivité territoriale et en milieu d'affaire redonne confiance aux entrepreneurs, investisseurs et autres multinationales. Et c'est à quoi aspire le nouveau centre de médiation et d'arbitrage qui a été inauguré récemment à Oujda par Mohammed Brahimi, wali de l'Oriental et gouverneur de la préfecture d'Oujda –Angad. Initié par le Centre d'Oujda pour la médiation et l'arbitrage (COMAR), l'Association des chercheurs en droit des contentieux (ACDC) et le Master droit des contentieux à vocation économique- FSJES Oujda et la Chambre de commerce, d'industrie et de services d'Oujda, ce centre stipule d'instaurer un climat de compétitivité et de compléter l'ensemble des structures de logistiques humaines financières et juridiques existantes. «La culture de la médiation et de l'arbitrage doit être réactivée pour développer les modes alternatifs de règlement de litiges pour accompagner la dynamique de développement que connaît le Maroc», a expliqué Abdelhak Idrissi Janati, encadrant du Master-droit des contentieux à vocation économique. Et d'ajouter «nous avons créé ce centre dans l'esprit de favoriser un climat d'affaires et d'entente que le monde moderne exige». De son côté, Taoufiq Boudchiche, directeur de la coopération internationale à l'Agence de l'Oriental, a déclaré à ALM que «ce centre est important dans la mesure où la région vit une mutation économique et sociale à la faveur de l'initiative royale pour le développement de l'Oriental». Tout en précisant que «de telles actions repositionneront la région en matière de compétitivité et d'accueil pour les nouvelles industries. Elles rassureront aussi les différents partenaires internationaux sur la fiabilité de l'environnement institutionnel, juridique et les possibilités en termes de ressources humaines mis en place pour accompagner le développement de l'Oriental». Une telle approche a besoin d'entité d'animation territoriale, d'attractivité économique et d'instruments modernes d'accueil pour les entreprises qui choisissent l'Oriental pour développer leurs filières ou industries. Et c'est à quoi a essayé de répondre Khalid Maaroufi, président de l'association des chercheurs en droit des contentieux : «Le lancement de ce centre répond aux besoins complexes et évolutifs du monde des affaires, des entreprises, des investisseurs et des flux de commerce». Parallèlement à l'inauguration de ce centre, une journée d'étude sur le «Droit et pratique de l'arbitrage et de la médiation au Maroc» a été organisée et animée par une quinzaine de spécialistes en la matière. Par ailleurs, le centre a signé deux accords de partenariat avec les sections locales du Syndicat national de la presse marocaine et l'Ordre des avocats d'Oujda. «Ces deux accord revêtent une signification particulière pour mettre en valeur les vertus et les bienfaits d'une communication à dimension juridique», explique-t-on auprès du centre.