La composition du Conseil d'administration de la Fondation traduit le souci d'associer toutes les énergies à la dynamique de réinsertion. Une mobilisation générale pour la défense de la dignité et des droits humains S.M. le Roi Mohammed VI annoncé mardi à Tanger sa décision de créer une fondation pour la réinsertion des détenus et des pensionnaires des centres de sauvegarde de l'enfance. L'initiative royale de création de la fondation Mohammed VI pour la réinsertion des détenus et des pensionnaires des centres de sauvegarde de l'enfance intervient après la visite effectuée par le souverain au centre carcéral de Oukacha à Casablanca où il avait pris connaissance des conditions des détenus, particulièrement les jeunes. La fondation Mohammed VI pour la réinsertion des détenus et des pensionnaires des centres de sauvegarde de l'enfance sera placée sous la présidence effective du souverain, qui a présidé au palais Marchane de Tanger le premier conseil d'administration de la nouvelle institution. Une occasion pour le souverain de définir la mission de la fondation dont la création, traduit en premier lieu la volonté royale de garantir, dans leur plénitude, les droits des citoyens, y compris les détenus. Au-delà de cet aspect, le souverain a articulé la mission de la fondation autour de la consolidation de la vocation réformatrice et pédagogique de l'établissement pénitentiaire, appelé à devenir un espace social et humain de réinsertion pour les détenus. Dans ce cadre, le souverain a précisé que la fondation Mohammed VI œuvrera à mobiliser les moyens permettant aux détenus des établissements pénitentiaires et de redressement de se prévaloir d'une formation pédagogique et professionnelle propre à faciliter leur réinsertion sociale et familiale, après leur libération. Une mission qui nécessite un personnel qualifié, animé du souci social et au fait des différents rouages administratifs et économiques du pays. C'est pour cette raison que le souverain a choisi pour siéger au sein du conseil d'administration de la fondation, des représentants d'organisations des droits de l'homme connues pour leur dynamisme, des opérateurs du secteur privé et des personnalités de la société civile. Le conseil d'administration de la fondation, se compsera ainsi de Mme Zoulikha Nasri, M. Omar Azziman, M. Aziz Akhennouch, M. Abdelaziz Alami, M. Mustapha Amhal, Dr. Noufissa Benchemssi, M. Ali Belhaj, M. Hassan Benmoussa, M. Mohamed Lididi, Mme Najat M'jid, Mme Assia El Ouadie et M. Abdellah El Oualladi. Un signe de la volonté royale d'associer la société civile à la dynamique des réformes les plus avancées que le souverain a tenu à introduire dans la loi relative à l'organisation et au fonctionnement des établissements pénitentiaires, et dans le projet de code de procédure pénale, notamment à travers l'instauration des institutions de juge d'application des peines et d'une justice des mineurs, ainsi que l'ouverture, à leur intention, des maisons de réforme, aptes à assurer la protection et le redressement des jeunes délinquants, en vue de leur réinsertion sociale. Les membres du conseil d'administration de la fondation Mohammed VI ont été invités par le souverain à s'informer sur le terrain des conditions des détenus des pénitenciers et des centres de rééducation des jeunes délinquants, en vue de soumettre à S.M. le Roi dans les meilleurs délais, un projet de plan d'action pour assurer leur équipement graduel.