Partenaire privilégié de la Banque islamique de développement (BID), le Maroc se place à la tête des pays bénéficiaires du financement de cet institut bancaire. Près de 610 millions de dollars ont été octroyés par la Banque islamique de développement (BID) pour l'accompagnement de sept projets au Maroc durant les trois dernières années. Ce montant place le Royaume à la tête des pays bénéficiaires des subventions de la BID. Les investissements sujets du financement portent, essentiellement, sur la construction de barrages ainsi que des projets d'électrification et d'approvisionnement en eau potable de certaines communes rurales. Lors d'une conférence de presse, tenue mercredi 27 janvier 2010 à Rabat, Abderrahman El Glaoui, directeur régional de la Banque islamique de développement, a dévoilé les activités envisagées en perspective par cette institution bancaire. En effet, la capitale administrative du Royaume abritera, dimanche 1er février 2010, la signature d'un accord de financement d'un projet d'approvisionnement en eau potable de communes rurales dans les régions de Taza et Fès. Dans ce sens, un séminaire, portant sur l'expérience du Maroc en matière de construction de petits barrages, se tiendra les 1er et 2 février à Rabat.Ces rencontres ont pour vocation de partager l'expérience marocaine dans ce domaine avec des experts d'Afrique subsaharienne et du Maghreb. De par ces actions, la Banque islamique de développement exprime sa volonté de renforcer et de diversifier davantage son partenariat privilégié avec le Royaume. Rappelons que la Banque islamique de développement est une institution financière de renommée internationale. Créée depuis 1975, la Banque islamique a déterminé comme objectif prioritaire la promotion du développement économique et le progrès social des pays membres et des communautés musulmanes. Outre le financement de projets socio-économiques, la banque islamique de développement s'intéresse à l'exécution des programmes de bourses pour les études supérieures, notamment en médecine et ingénierie. Selon, Abderrahman El Glaoui: «l'octroi de ces bourses s'inscrit dans le cadre des efforts de la banque visant le développement des ressources humaines dans des pays membres et celles des communautés musulmanes dans les pays qui ne sont pas membres de l'organisation». Notons que les conditions essentielles d'adhésion requise d'un pays candidat à la Banque islamique de développement consistent à être membre de l'Organisation de la Conférence Islamique (OCI) et d'accepter les conditions que le Conseil des gouverneurs pourrait fixer.