SAR la Princesse Lalla Salma a inauguré à Casablanca la première unité de chimiothérapie de proximité.Cette structure a une capacité d'accueil de 870 patients par an. La première unité de chimiothérapie de proximité est désormais opérationnelle au Maroc. Cette nouvelle structure de santé, d'un montant de 3 millions de dirhams, a été inaugurée, mercredi 27 janvier 2010, à l'hôpital préfectoral Baouafi de Casablanca, par SAR la Princesse Lalla Salma, présidente de l'Association Lalla Salma de lutte contre le cancer (ALSC). La mise en place de cette nouvelle unité de chimiothérapie répond aux recommandations du Plan national de prévention et de contrôle du cancer 2010-2019, prévoyant la création de 20 unités de proximité au titre de cette période. Lancé par SAR la Princesse Lalla Salma, ce plan tend à réduire la morbidité et la mortalité dues au cancer. La stratégie d'intervention dudit plan porte sur plusieurs composantes, dont la prévention, le dépistage, la prise en charge, les soins palliatifs, la communication et la mobilisation ainsi que la législation et la réglementation. Fruit d'un partenariat entre l'ALSC, le ministère de la Santé, la wilaya du Grand Casablanca, la Commune urbaine de Casablanca et le conseil préfectoral du Grand Casablanca, le projet a également porté sur la rénovation du service de médecine de l'hôpital Baouafi, d'une superficie de 600 m2. Erigée sur une superficie couverte de 250 m2, l'unité de chimiothérapie de proximité dispose d'une pharmacie, d'une salle de préparation de médicaments, d'un hôpital de jour et d'une salle de consultation. Doté de 6 fauteuils et 4 lits de chimiothérapie, ce pavillon a une capacité d'accueil de 870 patients par année, soit 5.220 séances de chimiothérapie par an. Notons qu'un protocole d'accord a été signé en octobre dernier entre l'ALSC et le laboratoire Roche. Ce partenariat vise à épargner aux patients cancéreux, à revenus modestes, de verser des sommes colossales pour leurs traitements. Inscrite dans le cadre du programme Accès, cette opération concerne les malades démunis n'ayant aucune couverture médicale. Depuis le lancement de ce programme, une centaine de patients ont pu bénéficier de traitement dans différents centres d'oncologie du Royaume. Cette action de grande envergure est l'aboutissement de trois années de réflexion et de travail entre l'ALSC, le ministère de la Santé, les CHU et les laboratoires. Après examen des critères socio-économiques et des dossiers médicaux, une commission dûment habilitée se chargera de statuer rapidement sur l'éligibilité de chaque patient. Ainsi, les traitements anticancéreux seront pris en charge. Seul un montant forfaitaire unique de 150 DH sera demandé aux patients.