Dans son rapport 2010, Human Rights Watch souligne le dynamisme de la société civile et l'indépendance de la presse au Maroc. Le Maroc continue d'avoir une société civile «dynamique» et une presse «indépendante», relève l'organisation internationale des droits de l'Homme, Human Rights Watch (HRW), dans son rapport mondial 2010 présenté mercredi à Washington. Dans ce document, HRW souligne que «le Maroc peut se targuer de compter des milliers d'associations indépendantes», mettant en exergue le cadre favorable dans lequel évoluent les organisations des droits de l'Homme au Royaume, notamment à Rabat et Casablanca. Human Rights Watch, qui fait état des visites qu'effectuent au Maroc plusieurs associations des droits de l'Homme étrangères, rappelle, par ailleurs, le travail «avant-gardiste» de l'Instance Equité et Réconciliation (IER), dans le but de jeter la lumière sur les violations passées des droits de l'Homme et met l'accent sur les mesures d'indemnisation ayant bénéficié à plusieurs milliers de personnes. Cette organisation internationale s'est arrêtée, d'autre part, sur la visite au Maroc de la secrétaire d'Etat US, Hillary Clinton, durant laquelle «elle a salué les réformes qui ont permis à la femme marocaine “de mettre à contribution ses talents considérables en vue de renforcer les institutions démocratiques, accélérer la croissance économique et élargir l'action de la société civile“». HRW rappelle aussi que le Maroc avait ratifié la Convention internationale sur la protection et la promotion des droits et de la dignité des personnes handicapées et levé ses réserves relatives à la Convention internationale sur l'élimination de toutes les formes de discrimination envers les femmes (CEDEF). Et de poursuivre que le Maroc avait accueilli, en juin 2009, le Groupe de travail sur les disparitions forcées ou involontaires (GTDFI). Il s'agissait là de «la première visite de ce groupe dans un pays arabe et africain», font remarquer les auteurs de ce rapport. Le GTDFI avait salué, à cette occasion, le travail réalisé par l'IER, souligne Human Rights Watch dans ce document de 612 pages couvrant pas moins de 90 pays.