L'enquête menée par Mastercard pour établir l'indice de confiance du consommateur fait ressortir que 66,1% des Marocains envisagent les six prochains mois avec optimisme, pour ce qui est de l'économie, l'emploi, le marché boursier, les revenus et la qualité de la vie. Les Marocains sont plutôt optimistes quant à la situation économique pour les six mois à venir. D'après l'enquête qui a été menée par Mastercard pour l'établissement de l'indice de confiance du consommateur, 66,1% des Marocains envisagent les six prochains mois avec optimisme, pour ce qui est des cinq facteurs clés, à savoir l'économie, l'emploi, le marché boursier, les revenus et la qualité de la vie. «L'indice de confiance du consommateur a été créé par Mastercard il y a maintenant 16 ans. Il a été lancé pour la première fois en 1993, en Asie-pacifique. Pour le Maroc, c'est la première fois que cette enquête est effectuée», a fait savoir Faissal Khdiri, vice-président et directeur régional de Mastercard pour l'Afrique du Nord, Centrale et de l'Ouest, qui intervenait à la conférence-débat organisée, jeudi 14 janvier, par le centre de recherches juridiques, économiques et sociales «Links». Cette conférence a été présidée par Mohamed Berrada, président du centre «Links». 400 consommateurs ont été interrogés entre le 1er octobre et le 9 novembre, à Casablanca et Rabat. Le score de l'indice de confiance du consommateur s'est situé dans ces deux villes respectivement à 71 et 61,5%. 51% des Marocains s'attendent à ce que leur revenu régulier reste inchangé et 40% prévoient une augmentation. Au cours des six prochains mois, 40% des Marocains interrogés espèrent une amélioration de la situation de l'emploi au Maroc. Ils s'attendent également à ce que leur qualité de vie en général soit meilleure (39%) ou identique (37%). 39% d'entre eux estiment que la performance économique du marché boursier sera meilleure au cours des six prochains mois, tandis que 41% pensent que cette performance du marché ne connaîtra pas d'évolution. Et selon les résultats de l'enquête de Mastercard, les femmes (69,4%) sont plus optimistes que les hommes (63,1%). «Pour les chercheurs, les universitaires et les économistes, la matière première est les statistiques. Sans les statistiques on ne peut pas faire de bilans. Et sans appareil statistique on ne peut pas élaborer des politiques économiques», a précisé M. Berrada. L'indice est calculé avec zéro comme étant le score le plus pessimiste, 100 comme le plus optimiste et 50 comme neutre. La collecte des données est effectuée par le biais de sondages par Internet, entretiens téléphoniques personnels, CATI (entretiens téléphoniques assistés par ordinateur), ou entretiens personnels directement avec le sondé, avec le questionnaire traduit dans la langue locale.