à Madrid, Nizar Baraka, membre du Conseil exécutif du parti de l'Istiqlal,a évoqué, mardi, les tentatives menées par les ennemis du Maroc pour entraver une solution politique et définitive. Nizar Baraka, membre du Conseil exécutif du parti de l'Istiqlal, a évoqué, mardi, à Madrid, lors d'une réunion avec le coordonnateur de la présidence et des relations internationales du Parti Populaire (PP), Jorge Moragas Sanchez, les tentatives menées par les ennemis du Maroc pour entraver une solution politique et définitive à la question du Sahara. M. Baraka, qui était accompagné du parlementaire Aamar Cheikh, membre du Conseil national de l'Istiqlal et président de la Commission des finances et du développement économique à la Chambre des représentants, a saisi l'occasion de cette réunion pour «mettre à nu les tentatives des ennemis du Maroc visant à contrecarrer les efforts marocains pour trouver une solution politique et définitive à la question du Sahara». Dans ce contexte, il a affirmé que la question du Sahara traverse un moment «délicat», ajoutant que «l'Algérie et le Polisario ne veulent pas poursuivre les pourparlers pour parvenir à une solution à ce contentieux». Abordant le cas Aminatou Haidar, M. Baraka a indiqué que cette personne, qui a profité du développement positif que connaît le Maroc dans le domaine de la consécration des droits humains et de la réconciliation avec le passé, a renié sa nationalité marocaine préférant défendre les thèses des séparatistes. M. Baraka a par ailleurs réussi à transmettre à l'opinion publique espagnole une idée précise sur les arguments du Royaume quant à l'existence d'un complot algérien visant à saboter le climat positif qui s'est installé à l'échelle internationale grâce à l'offre d'autonomie proposée par le Maroc. Intervenant en espagnol sur le plateau de la chaîne de télévision A3, la plus vue des chaînes privées espagnoles, il a démontré que l'affaire Aminatou n'est qu'une partie de tout un complot fomenté par l'Algérie et le Polisario. Cette même thèse a été développée par le ministre des Affaires étrangères, Taïeb Fassi Fihri, qui était, mardi, l'invité de «l'entretien France 24», à l'occasion de la tenue, à Bruxelles, de la 8ème session du Conseil d'Association Maroc-UE, a pour sa part souligné que «les activités de la dénommée Aminatou Haidar répondent à un agenda politique arrêté en dehors du Maroc». «Nous savions déjà que le travail qu'elle faisait n'était pas un travail sous le parapluie si positif, si noble des droits de l'Homme, mais qu'elle le faisait dans le cadre d'un agenda politique qui était arrêté en dehors du Maroc», a ajouté M.Fassi Fihri. Ce dernier a indiqué que la renégate Haidar s'est volontairement mise dans cette situation pour attirer l'attention, soulignant qu'elle a heurté les sentiments de tous les Marocains en reniant sa nationalité et en remettant son passeport. La mobilisation diplomatique et partisane marocaine est en train de changer la perception de l'affaire devant l'opinion publique internationale.