La journée mondiale de lutte contre le sida est placée sous le thème «l'accès universel à la santé et droits de l'Homme». Le Maroc célèbre, le 1er décembre, à l'instar de la communauté internationale la 22ème journée mondiale de lutte contre le sida, une occasion pour renforcer les actions et redoubler les efforts pour faire face à ce fléau. En cette journée placée cette année sous le thème «l'accès universel à la santé et droits de l'Homme», le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, appelle à s'engager «à défendre les droits de l'Homme de toutes les personnes vivant avec le VIH, de celles qui sont vulnérables à l'infection et des enfants et des familles touchés par l'épidémie». En cette période de crise économique, «mettons à profit l'action contre le sida pour progresser dans la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement», affirme M. Ban Ki-moon. Des signes de progrès sont visibles dans le cadre des efforts visant à faire reculer l'épidémie de sida dans certains pays, souligne-t-il, ajoutant que les ressources consacrées à la lutte contre le sida donnent des résultats et sauvent des vies. Les nouveaux cas d'infection, relève le SG de l'ONU, augmentent plus vite que le nombre de personnes mises sous traitement et le sida reste l'une des principales causes de décès prématurés dans le monde. «Alors que nous célébrons la Journée mondiale de la lutte contre le sida, la voie à suivre est claire : nous devons poursuivre les activités qui sont efficaces, mais nous devons aussi prendre d'urgence des mesures plus ambitieuses pour assurer, comme nous en avons pris l'engagement, l'accès universel à des programmes de prévention, de traitement, de soins et de soutien d'ici à 2010», indique M. Ban Ki-moon. Cet objectif ne peut être atteint qu'en envisageant le VIH à la lumière des droits de l'homme, argumente le SG de l'ONU, appelant à lutter contre toute forme de stigmatisation et de discrimination liée au VIH. A cette occasion, il a renouvelé son appel à éliminer les lois, les politiques et les pratiques punitives qui entravent l'action contre cette maladie, notamment les mesures restreignant les déplacements des personnes vivant avec le VIH. «Pour être efficaces, les actions contre le sida ne doivent pas punir mais protéger», ajoute-t-il.