Un séminaire national sur les ressources hydriques a été organisé, samedi 7 novembre, à Beni Mellal. Cette rencontre s'est fixée plusieurs objectifs. La Faculté des sciences et techniques (FST) de Beni Mellal, l'Agence du bassin hydraulique d'Oum Er Rbia (ABHOER) et la Chambre d'agriculture de Tadla-Azilal ont organisé, samedi 7 novembre, un séminaire national au siège de la Chambre d'agriculture à Beni Mellal. Cette rencontre s'est tenue sous le thème : «Ressources en eau dans les zones arides et semi- arides : enjeux et perspectives, cas de la Région Tadla-Azilal». A l'ouverture de cette rencontre, le président de la Chambre d'agriculture, M'hammed Riad, a mis l'accent sur les objectifs que s'assigne ce séminaire. Et d'ajouter que «la rareté de «l'or bleu» se pose avec une grande acuité dans le monde. Sur le plan national, des mesures et des dispositions sont prises pour économiser l'eau. La construction de barrages et le Plan Maroc vert sont des initiatives très louables qui nous permettront une gestion rationnelle, concertée et participative des ressources hydriques». «Le secteur agricole consomme plus de 80% de ces ressources hydriques qui doivent être économisées et protégées contre la pollution. De surcroît, les méthodes modernes d'irrigation nous permettront d'économiser de 30 à 40% des eaux de notre région. La stratégie nationale qui se réalise sur le plan régional, dans le cadre du Plan Maroc Vert, nous garantira une gestion harmonieuse, planifiée, rationnelle et durable de l'eau». Par ailleurs, les interventions des participants ont porté, entre autres, sur «l'eau au Maroc: défis et enjeux», «Ressources en eau dans le Bassin d'Oum Er Rbia : état des lieux, contraintes et enjeux». Pour sa part, Mohamed Marzouk, représentant de l'ABHOER, a souligné l'importance de la gestion de l'eau qui devient une denrée très rare. «Nous sommes tenus d'économiser cette eau qui devient rare à cause des moyens traditionnels d'irrigation, de la pollution, de la sécheresse. Nous devons promouvoir une stratégie intégrée et durable pour une meilleure utilisation de nos ressources hydriques», a-t-il ajouté. Lors de cette journée, les interventions ont également porté sur la problématique de l'eau sur le plan national et au niveau de Tadla-Azilal, qui est une région agricole. Pour Abdessamad Najine, professeur chercheur à la FST de Beni Mellal, «la problématique de l'utilisation de l'eau se pose avec une acuité à Tadla-Azilal qui était connue pour ses sources et ses montagnes enneigées. A cause de la sécheresse, de la pollution des eaux, des inondations, ... les réserves d'eau diminuent au fil des années. La gestion de l'eau doit être rationnelle et durable». Ce séminaire a été une occasion pour tous les participants de débattre de la problématique de la gestion de l'eau et de proposer des solutions en vue d'une meilleure économie de «l'or bleu».