Anouar Hamdane a fait vibrer le public en interprétant ses nouvelles chansons lors du cinquième Festival Tanger sans frontières. ALM : Pouvez- nous parlez de votre participation à cette cinquième édition ? Anouar Hamdane : Je participe, pour la troisième fois, à ce festival initié et organisé par l'Association Tanger-Médi-Atlantique. Ma première participation au cours de la troisième édition de ce festival consistait en l'interprétation des chefs- d'œuvre de la chanson marocaine des années 70. Les organisateurs m'ont invité l'année suivante pour interpréter quelques chansons du répertoire classique arabe. Je viens de chanter au cours de cette cinquième édition mes cinq nouvelles chansons que j'ai composées. Elles ont été écrites notamment par les deux poètes et paroliers marocains Bilal Douaz et Faïssal Amine Bakkali et le parolier syrien Najd Tattari. Comment expliquez-vous votre absence aux manifestations artistiques organisées dans la région du Nord ? J'étais heureux d'être invité à participer dans plusieurs manifestations culturelles et artistiques organisées pendant la saison estivale à travers le Maroc. Ma dernière participation était au 31ème Moussem culturel international d'Assilah. J'ai eu la chance d'y prendre part à une soirée aux côtés du chanteur marocain, Mohamed El Ghaoui et la jeune chanteuse, Myriem Benmir. Vous avez à peine vingt- six. Quand avez-vous commencé à chanter en public ? J'ai découvert depuis mon enfance ma passion pour la musique et le chant. Je m'estimais heureux de pouvoir apprendre les chansons que j'écoutais à la radio ou à la télévision. Je sentais un grand plaisir de les fredonner quand j'étais seul dans ma chambre. J'étais encore plus content quand ma famille ou mes professeurs m'invitaient à chanter dans les fêtes familiales et les fêtes scolaires. Je n'ai cessé depuis à développer cette passion. Alors, j'ai commencé à me produire en public il y a plus de quatre ans. J'ai eu le privilège de faire mes débuts au moment où le Maroc connaissait le lancement de plusieurs festivals et manifestations artistiques. Est-ce que vos études musicales vous ont-elles aidé à avancer dans votre carrière de jeune chanteur-compositeur ? Mes parents m'ont inscrit au Conservatoire de musique de Tanger à un très bas âge. Cela ne m'a pas empêché d'être un brillant élève dans mes études primaires et secondaires. Lorsque je suis parti poursuivre mes études supérieures à Rabat, j'ai pensé en même temps à intégrer le Conservatoire de musique. Cela m'a aidé à la composition de mes chansons. D'ailleurs, je suis lauréat du Centre pédagogique régional- section musique. J'enseigne toujours la musique. Et cela n'empêche pas d'étudier au Conservatoire les chants de mouwachahat et de suivre des cours de luth.