Le lancement du programme de lutte contre la mendicité à Tanger a eu lieu vendredi 12 juillet. Cet événement s'est distingué par l'inauguration de certains projets visant entre autres le développement social et la protection de l'enfance. Présidé par la ministre du Développement social, de la Famille et de la Solidarité, Nouzha Skalli, le coup d'envoi du programme de lutte contre la mendicité a été lancé, vendredi 12 juillet à Tanger. Cette opération venait après celle organisée à Casablanca, Rabat, Fès et Laâyoune et qui se poursuivra, ensuite, à Agadir, Marrakech, Meknès et Oujda. Notons que ce programme de lutte contre la mendicité s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du plan stratégique élaboré par le ministère. Il s'étale sur la période allant de 2008 à 2012. «Cette région, de par sa position géographique, son ouverture et des potentialités exceptionnelles qu'elle possède sur le plan humain, mérite toute l'attention que lui accorde SM le Roi et son gouvernement pour qu'elle soit hissée aux standards internationaux à tous les niveaux», a indiqué Mme. Skalli. Le programme de cette journée a été marqué par la signature d'une convention pour la création d'un centre d'accueil des mendiants nécessitant un coût global de 2,3 millions DH. Ce projet s'assigne pour objectif la lutte contre la mendicité professionnelle, surtout celle exploitant les enfants, les personnes handicapées ou les personnes âgées. Lors de la même journée, il a été procédé à la signature d'une autre convention entre le ministère de tutelle, le ministère de l'Economie et des Finances et l'Agence espagnole de coopération internationale au développement (AECID). Le protocole administratif de cette convention relatif au «système intégré de protection de l'enfance au Maroc avec les services régionaux de proximité est une opportunité pour renforcer pour nos démarches», a noté Mme. Skalli. La ministre a précisé que : «La question du droit à la protection touche plusieurs catégories d'enfants : les enfants des rues, le travail des enfants, les enfants migrants non accompagnés et les enfants victimes de la violence», en faisant remarquer que «nous sommes, ainsi, tous interpellés à agir pour que nos enfants jouissent de leur droit à la protection». Au titre de ce protocole, l'AECID contribuera au financement du programme avec une enveloppe de 1,5 million d'euros à travers une subvention d'Etat pluriannuelle. Les engagements et activités consignés dans le protocole sont prévus pour la période allant de 2009 à 2012. Le programme de cette même journée s'est distingué aussi par la tenue de la réunion du conseil d'administration de l'Unité de protection de l'enfance (UPE) au siège de la wilaya de Tanger-Tétouan. L'UPE s'assigne pour mission d'assurer l'accueil, l'écoute et l'accompagnement.