L'assassinant de Ghislaine Marchal serait l'œuvre de certains adeptes de la secte l'Ordre du Temple solaire (OTS). Une piste sérieuse qui confirme davantage l'innocence d'Omar Raddad. Nouveau rebondissement dans la célèbre affaire de meurtre de Ghislaine Marchal, survenu en juin 1991 à Mougins (alpes-maritime). Selon le quotidien français "Le monde" daté de samedi dernier, le crime pour lequel le jardinier marocain Omar Raddad avait été accusé puis condamné, serait l'œuvre de certains adeptes de la fameuse secte l'ordre du temple solaire (OTS). Citant un témoin, Guy Mouyrin, qui avait été entendu les 29 et 30 décembre par la police judiciaire de Nice, le journal précise que la victime aurait elle même appartenu à cette secte célèbre par divers massacres et suicides collectifs entre 1994 et 1997. Le témoin indique que le lundi 24 juin, sur ordre du gourou de la secte, Joseph Di Mambro, il avait conduit à Mougins trois personnes à bord d'une BMW immatriculée en suisse. "J'ai conduit, mais je ne savais pas ce qu'ils allaient faire", dit-il précisant qu'il était arrivé sur place vers midi moins le quart et qu'il avait laissé ses passagers devant une propriété avant de revenir les récupérer vers 14h15. "Je pensais qu'il s'agissait d'un simple encaissement d'argent pour l'OTS", déclare Guy Mouyrin avant d'ajouter que ce n'est que plus tard, en découvrant l'affaire Marshal dans la presse, qu'il a fait le rapprochement. Invité à expliquer pourquoi il a gardé le silence durant toutes ces années, le témoin a invoqué la peur de représailles de l'OTS et la crainte d'être suspecté en raison de son passé judiciaire très chargé. Pour lui, Omar Raddad est un "pauvre diable qui n'y ait pour rien du tout". En effet, Omar a toujours clamé son innocence avait été libéré en 1988, après 7 ans de prison. Il attend toujours une éventuelle révision de son procès après qu'une nouvelle expertise du laboratoire de police scientifique de Paris avait catégoriquement conclu, l'année dernière, que la trace de main ensanglantée qui accompagne l'inscription "Omar m'a tué" est faite du sang de Mme Marchal mêlé à un sang masculin. Une nouvelle piste s'ouvre donc dans cette affaire qui pourra élucider le mystère de ce meurtre pas comme les autres. À suivre.