Le bureau de la Fédération marocaine des éditeurs de journaux (FMEJ) a rejeté la démission de Noureddine Miftah de son poste de secrétaire général de la Fédération. Lors de sa réunion extraordinaire du lundi 16 février 2009, le bureau de la Fédération marocaine des éditeurs de journaux (FMEJ) a rejeté la démission de Noureddine Miftah de son poste de secrétaire général de la fédération. «Le bureau a décidé de rejeter la démission de Noureddine Miftah étant donné que le traitement abusif dont il a été victime concerne l'ensemble des membres du bureau et l'appelle, de ce fait, à continuer à assumer ses responsabilités au sein de la fédération avec le sérieux, le professionnalisme et l'efficacité dont il a fait toujours preuve», explique la FMEJ dans un communiqué de presse. Lors de cette réunion extraordinaire, le bureau a réitéré sa condamnation du «traitement abusif et intimidant dont ont été victimes nos confrères Noureddine Miftah et Maria Moukrim et leur réaffirme son soutien inconditionnel». «Un traitement qui révèle l'existence d'une volonté d'humiliation de la presse dont on croyait que notre pays s'était définitivement débarrassé», selon la FMEJ. «Le bureau considère que ce dont a été victime M. Miftah ne le touche pas, lui seul, mais porte atteinte aussi au bureau de la Fédération marocaine des éditeurs de journaux dont il est le secrétaire général et à l'ensemble des journalistes marocains», ajoute-t-on dans ce communiqué de presse. Par ailleurs, le bureau de la FMEJ alerte sur le fait que ce genre de comportement avec la presse et les journalistes constitue une violation flagrante de l'Etat de droit et sème le doute sur la sincérité du discours officiel sur la liberté de la presse et l'intention de rénover le code de la presse et de le moderniser dans le sens d'en faire la référence principale pour le traitement de ce qui a trait à la presse.