Le FUS de basket-ball, s'est attaché les services du technicien Naoufal Uariachi pour avoir de meilleurs performances. M. Uariachi parle à ALM des enjeux du club fussiste et de son expérience à l'étranger. ALM : Vous avez rejoint le FUS depuis deux ans. Comment évaluez-vous le rendement du club aujourd'hui ? Naoufal Uariachi : Pour le moment, notre objectif est d'améliorer les résultats pour nous reclasser dans les premières places par rapport à l'année précédente (6ème place). Nous voulons aussi continuer à encadrer les joueurs de l'équipe pour former une équipe solide qui pourra jouer les premiers rôles dans les saisons à venir. Le titre de champion me paraît une possibilité prématurée. Je crois que nous sommes dans la bonne voie pour atteindre ce but. C'est vrai que le début de cette saison paraît plus prometteur que celui de la saison écoulée, mais, nous restons conscients qu'on a encore beaucoup de travail à faire. Le FUS, toutes disciplines confondues, a récemment fait l'objet d'un changement radical. Quel est l'impact de ce changement sur l'évolution du club ? Commençons d'abord par la majorité des dirigeants de la section du basket-ball et éventuellement par une bonne partie du comité directeur du FUS omnisports, ces changements ne peuvent apporter que du nouveau et du bien au club et à la section de basket-ball. La section de basket-ball continue à fournir les efforts nécessaires pour améliorer l'image du FUS de Rabat ainsi que le basket-ball national. Quelles sont les priorités du club actuellement ? La section de basket-ball compte beaucoup sur les jeunes issus des équipes de formation. Mes collègues investissent beaucoup de temps pour former et encadrer les joueurs de l'équipe première. Nous voulons recruter des joueurs qui peuvent apporter un plus à l'équipe et qui donnent confiance à nos jeunes joueurs. Je crois qu'Ismaïl N'Diaye réunis ces conditions. Nous espérons aussi que la nouvelle recrue, Thierno Diagne en fera de même. Le staff technique a aussi été enrichi par les contributions de la direction technique ( Senega Mallé et Driss Haouari) et de Saïd Machour, l'entraîneur adjoint. Dernièrement, deux joueurs de l'IRT ont été sanctionnés par la FRMBB pour l'usage du narguilé. Comment réagissez-vous à cette décision ? C'est vraiment dommage que cela soit passé. Quatre joueurs ont été sanctionnés dont deux du club de l'Ittihad de Tanger, un joueur de l'Association sportive de Salé et un quatrième du Moghreb Fès. Je crois qu'il est temps que laFédération royale marocaine du basket-ball (FRMBB) fournisse plus d'efforts pour une meilleure image du basket-ball national. Tout comportement qui porte préjudice à l'image du basket-ball ou du sport en général doit être découragé. Vous avez passé plusieurs années en Europe et aux Etats-Unis, Qu'avez- vous tiré de cette expérience ? Ma formation comme entraîneur a été dans sa majorité en Europe et aux Etats-Unis. Je crois qu'il existe au Maroc de multiples opportunités pour améliorer le niveau de notre basket-ball. La FRMBB est consciente de ce fait. Je pense que ce développement pourra venir de trois aspects : entraîneurs, arbitres, et compétitions. Au niveau des entraîneurs, on constate des signes encourageants notamment avec la naissance de l'Association marocaine des entraîneurs de basket-ball (AMEB) ainsi que la classification des entraîneurs entamée par la FRMBB.