Le GPBM appelle à la création d'une Académie marocaine des sciences économiques, financières et bancaires. Le président du Groupement professionnel des banques du Maroc (GPBM), Othman Benjelloun, a appelé, mardi à Rabat, à la création d'une Académie marocaine des sciences économiques, financières et bancaires, qui pourrait assurer une formation adaptée destinée aux financiers, aux économistes et aux banquiers de demain. «Nous pourrions penser à la création d'une Académie marocaine des sciences économiques, financières et bancaires, qui regrouperait, selon un schéma à penser, les différentes structures (de formation) existantes au niveau des banques, de la Banque centrale et d'autres partenaires», a-t-il dit devant la 2ème réunion du Conseil national du crédit et de l'épargne (CNCE), tenue sous la présidence du ministre de l'Economie et des Finances, Salaheddine Mezouar. M.Benjelloun a mis l'accent sur l'importance de la formation dans le développement du secteur financier marocain, à travers la promotion d'un capital humain «plus motivé et plus adapté», capable de suivre les évolutions dans ce domaine. D'autre part, le président du GPBM a estimé que le niveau de bancarisation au Maroc «demeure en-deçà des potentialités» des banques, qui ont déployé des «efforts considérables» dans ce sens, grâce à l'accélération du rythme d'ouverture de nouvelles agences, aux nouvelles technologies de l'information, à l'amélioration des prestations et à la diversification des produits. Le secteur bancaire a évolué malgré les hausses des prix du pétrole et des denrées alimentaires et en dépit d'une crise financière internationale, a précisé M. Benjelloun, qui a salué l'esprit de concertation «exemplaire» qui marque les rapports entre le GPBM et les banques d'une part et avec ses partenaires d'autre part, tels Bank Al-Maghrib, les ministères de l'Economie et des Finances, de l'Intérieur, de la Justice et des Affaires économiques et générales ou encore avec les différents opérateurs économiques (publics et privés). «Notre œuvre commune au cours des dix dernières années (...) s'avère être bien plus dense et bien plus diversifiée que celle du demi-siècle écoulé, tant les transformations du contexte économique furent nombreuses et les réformes menées au sein du secteur bancaire et financier multiples et profondes», a-t-il souligné.Ont participé à la 2-ème réunion du CNCE, le gouverneur de Bank Al-Maghrib, Abdellatif Jouahri, et les représentants des établissements de crédits et des principaux secteurs économiques du Royaume, ainsi que des personnalités du monde de l'économie et des finances.