Forte de son adossement au groupe Attijariwafa bank et toutes les potentialités que lui offre le développement futur du secteur, les analystes de la CDG Capital recommandent de conserver la valeur. Les analystes de la CDG Capital ont mis la valeur Wafa Assurance sous la loupe. Analysant la conjoncture tant nationale qu'internationale du secteur de la bancassurance, mais aussi les réalisations de la filiale d'Attijariwafa bank sans oublier son plan d'affaires sur la période 2007-2011, ces experts ont recommandé de conserver la valeur dans les porte-feuilles à long terme. Aussi, une valorisation du titre Wafa Assurance a permis de placer la valeur dans une fourchette allant de 2.320 dirhams à 2.976 dirhams. En outre, dans ses perspectives, l'assureur vise un chiffre d'affaires allant de 3,3 milliards de dirhams en 2007, à un seuil de 5,4 milliards de dirhams en 2011. Cette évolution est la conséquence de la revue de la participation des primes émises dans les chiffres de la filiale. En ce sens que les primes Vie «devraient accaparer 59% du chiffre d'affaires global en 2007, à 65% à fin 2011, consolidant davantage l'orientation de la société vers la branche vie», indiquent les analystes de la CDG Capital. Dans ce contexte, la même source impute la performance affichée sur le segment «Vie» aux « synergies avec le réseau d'Attijariwafa bank ainsi que du renforcement de la vente des produits de capitalisation via les bureaux de Barid Al-Maghrib ». Et d'ajouter, sur un autre registre que « la forte concurrence sur les produits non-vie, en particulier la branche Auto, nous pousse à limiter l'évolution annuelle moyenne des primes non-vie sur la période 2007- 2011 à 9,3% ». Cela étant, la même étude met en avant des perspectives prometteuses pour les résultats financiers de Wafa Assurance. Il s'agit, notamment, d'un résultat net «faisant ressortir sur la période 2007-2011 un TCAM de 6,3% passant de 497,9 MDH en 2007 à 635,8 MDH au 31 décembre 2011», prévoit la CDG Capital. Dans un autre contexte, l'analyse en question se penche également sur le parcours boursier de la compagnie, et indique qu' «à l'instar de diverses valeurs cotées à la Bourse de Casablanca, les exercices 2006 et 2007 ont été des années exceptionnelles pour le titre». En effet, puisque l'annonce de résultats positifs en 2006, ainsi que la confiance des investisseurs dans les fondamentaux de la société ont «renforcé l'envol du titre Wafa Assurance courant 2007. Le cours boursiers a ainsi de nouveau sur-performé le Masi, affichant ainsi une hausse de 90% contre 34% pour le marché», souligne -t-on. Par ailleurs, ce leader des assurances au Maroc même s'il est fort de son appartenance au groupe Attijariwafa bank et de son positionnement sur les branches Vie et Bancassurance, devrait remonter ses points faibles, déclinés par les analystes de la CDG Capital comme étant «la dépendance de la bancassurance pour la commercialisation des produits vie, et le faible positionnement sur la non-vie». En termes d'opportunités, l'analyse SWOT de l'entreprise permet de relever un potentiel certain qu'urait la filiale à développe si l'on prend en compte le faible taux de bancarisation, le lancement de l'AMO avec toutes les opportunités de mise en place de produits complémentaires, et le faible taux de pénétration de l'assurance au niveau national , «ne dépassant pas les 3% contre 4,8% pour l'Afrique et 7,2% au niveau mondial», précise-t-on. L'autre revers de la médaille est bien celui des menaces qui entourent le plan de développement de la compagnie. Il est question, comme le signale la même source, de la vague de concentration qui frappe le secteur, ainsi qu'aux changements réglementaires du nouveau code des assurances et de la loi de Finances 2008.