Après la signature de la convention cadre relative à la valorisation et développement des ressources hydriques du bassin du Souss Massa au cours de l'année 2007, la région définit ses priorités afin de concrétiser ses engagements. Dans le cadre du renforcement des dispositifs adoptés par la convention cadre signée pour la préservation et la valorisation des ressources hydriques du bassin Souss Massa, le ministre de l'Agriculture et de la Pêche maritime, Aziz Akhannouch, a présidé, le 15 janvier , une réunion à la wilaya d'Agadir. L'objectif étant de s'assurer de l'état d'avancement des différents axes promulgués par cette convention cadre. Ont pris part à cette réunion le secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement, chargé de l'Eau et de l'Environnement, Abdelkébir Zahoud, ainsi que les responsables locaux et régionaux du Sous Massa. La préservation et la rationalisation des ressources hydriques font partie des priorités du ministre de l'Agriculture et de la Pêche maritime. La région Souss-Massa-Draâ trace la bonne voie pour relever les défis qui s'imposent désormais en matière de rationalisation de l'utilisation des ressources hydriques. Cette convention qui répondait au souci de doter la région d'une stratégie performante de gestion et de sauvegarde des ressources hydriques, est aujourd'hui en bon état d'avancement. En effet, quelques mois après le lancement de la «Caravane de l'eau» qui a sillonnée tous les villages de la région pour sensibiliser les agriculteurs à la nécessité d'adopter le mode du «Goutte à goutte», Aziz Akhannouch s'est aujourd'hui enquis de la concrétisation des autres axes stratégiques de cette convention. Le premier de ses axes étant la mise en place des barrages des deux oueds : Lrzoua et Lhouar, deux oueds qui constituaient jusque-là un vrai danger pour la sécurité des habitants de la ville en cas d'inondations. Deux barrages qui permettront également à la région de faire face à la dégradation et des pressions exercées sur les ressources hydriques. En se basant sur plusieurs axes stratégiques, cette convention est une révision radicale des méthodes et comportements jusque là adoptés dans le cadre de l'utilisation des ressources hydriques. En effet, parmi les aspects fondamentaux de cette convention, la mise en place de plusieurs dispositifs garantissant la rationalisation de l'exploitation des ressources notamment par le biais de la création d'une cellule de police de l'eau. Une procédure qui permettra entre autres de mettre fin à la surexploitation de la nappe phréatique. Dans le même registre, la recherche scientifique sera l'un des points de mire de cette convention qui devra désormais initier les agriculteurs à l'adoption de modes valorisant l'économie de l'eau notamment en matière des produits de culture et des techniques préconisées dans le milieu. L'assainissement liquide et traitement des eaux usées sont également un grand chantier de cette initiative de valorisation et sauvegarde des ressources hydriques. En parallèle aux efforts consentis, dans le cadre de cette convention au bassin du Souss-Massa, le bassin de Draâ bénéficiera également d'un plan de préservation de ses ressources hydriques. La procédure de création d'une agence chargée de cette mission est en cours. En inscrivant à la tête de liste de ses priorités, l'activation des réformes dans le domaine de l'eau et la rupture avec tout agissement de dégradation et de gaspillage, cette convention aura le mérite de tracer une nouvelle approche en matière de gestion des ressources en eau. Une politique qui marque un saut qualitatif dans la sauvegarde des ressources hydrauliques au niveau national.