Un colloque a été organisé, vendredi à Fès, en célébration du centenaire du cheikh Maoulainaine. L'occasion de rappeler les différents aspects de la vie de ce grand soufi marocain. En collaboration avec le conseil municipal de la vile de Fès, l'Institution Mrabih Rabbou pour la renaissance du patrimoine culturel a organisé, vendredi 4 janvier à Fès, une conférence scientifique. Une grande rencontre en célébration du centenaire du combattant marocain Maoulainaine. Sous le thème « Cheikh Maoulainaine, le savant combattant et unioniste », le programme riche et varié de cette conférence a comporté des interventions et des séances autour de plusieurs thèmes relatifs à la vie du grand savant marocain. Un panel de professeurs de plusieurs universités du Royaume, ainsi que plusieurs chercheurs internationaux ont enrichi les séances de la conférence. Entre autres éminentes personnalités, l'historien du Royaume Abdelouahabe Ben Mansour, le directeur de l'Institution «Cheikh Mrabih Rabbou», le haut délégué des anciens combattants et membres de l'Armée de libération, Mustapha El Ktiri, Dr. Mariano Sanzanavaro et le professeur Jaâfar Benâjiba. Le programme de cette rencontre a commencé par une visite de la zaouïa du cheikh à Fès située à Derb Serraj à Btahae, avant de laisser place aux séances de travail au palais des congrès. Parmi les thèmes qui ont alimenté les débats : «La femme et sa place dans la zaouïa Mainiîa», «La communication culturelle et spirituelle entre le nord oriental et le Sahara marocain», «Le rôle du cheikh Moualainaine dans la consolidation de la souveraineté marocaine dans les provinces sahraouies» et «Le rôle des Ahl Maoulainaine dans les allégations sultaniennes et la consolidation de l'unité nationale». Cette manifestation a été l'occasion de rappeler les différents aspects de la vie du grand soufi Mohammed El Mustapha. Dans son allocution, Mustapha El Ktiri a rappelé le rôle que jouait la zaouïa Maînia dans l'unification des tribus saharaouies autour de la cause du Sahara marocain. Le haut délégué a également rappelé divers aspects de la vie du cheikh. «En plus du rôle que le grand savant jouait pour l'unité nationale, il était un grand soufie qui a su, à travers, d'abord, sa zaouïa dans la ville de Smara, et ensuite ses multiples zaouïas et écoles dans le Maroc, attirer des milliers de disciples de tous les coins du monde», a-t-il souligné.