La marocaine Tanger, la coréenne Yeosu ou la polonaise Wroclaw. C'est aujourd'hui que le BIE tranchera pour la ville qui accueillira l'Exposition 2012. C'est aujourd'hui, lundi 26 novembre, à Paris, que le sort de Tanger sera scellé. Les Marocains et particulièrement les habitants de la ville du détroit attendent avec impatience le verdict du Bureau international des Expositions (BIE). Pour accueillir l'Exposition 2012, la ville de Tanger n'a ménagé aucun effort pour convaincre les membres du BIE. À commencer par le choix du thème central de cette manifestation, «Routes du monde, rencontre des cultures. Pour un monde plus uni». «Le thème retenu pour l'Exposition internationale Tanger 2012 concerne chacun de nous. Il est au cœur d'enjeux vitaux pour notre planète. Il pose des questions fondamentales, à une époque où nous n'avons jamais été aussi dépendants des routes et des voies de communication, réelles ou virtuelles », précise-t-on. En lice également pour l'accueil de l'Exposition internationale, deux autres villes candidates en plus de Tanger. Il s'agit de la coréenne Yeosu avec comme thème : «Pour des océans et des zones côtières vivants : diversité des ressources et activités durables » et la polonaise Wroclaw dont le thème retenu pour cette manifestation est : «Culture du temps libre dans les économies du monde». La candidature officielle de la perle du Nord a été déposée par Mohamed Hassad, wali de Tanger, le 28 juin dernier. Pour mieux connaître les multiples atouts de cette ville, 150 membres de la délégation du BIE se sont rendus au Maroc pour une visite de trois jours qui a commencé mardi 13 novembre, à Tanger. Les habitants de la ville du Détroit ont réservé un accueil exceptionnellement chaleureux aux membres de cette délégation, prouvant leur enthousiasme pour l'organisation de cette Exposition internationale. À quatre ans de la date d'organisation de l'exposition internationale, les membres du BIE devront lever le voile aujourd'hui en début d'après-midi sur le nom de la ville gagnante. Le BIE a été créé par une convention internationale signée, à l'initiative de plusieurs Etats, à Paris en 1928. Son objectif est de réglementer la fréquence des expositions qui relèvent de sa compétence et de veiller à leur qualité.