La Fédération royale marocaine d'athlétisme et son homologue française, la Fédération française d'athlétisme, ont signé, jeudi 1er novembre à Rabat, une convention devant améliorer la formation des entraîneurs. Une convention de coopération a été signée, jeudi 1er novembre, à Rabat entre la Fédération royale marocaine d'athlétisme (FRMA) et son homologue française, la Fédération française d'athlétisme (FFA). Cette convention s'inscrit dans le cadre du renforcement du partenariat franco-marocain dans cette discipline, elle vise à donner un nouveau dynamisme à la coopération entre les deux instances. Au terme de cet accord, les deux parties s'engagent à organiser des cycles de formation pour les cadres techniques et administratifs. Pour M'hamed Nouri, secrétaire général de la FRMA, cette initiative ne peut que promouvoir l'athlétisme: «J'espère que cette convention sera un premier pas vers davantage de partenariat avec d'autres fédérations étrangères d'athlétisme. La FRMA pourrait, dans l'avenir, conclure d'autres partenariats notamment avec les Etats-Unis et la Russie». Et de souligner que l'intérêt de cet accord est de développer la formation des professionnels du secteur. «Dans le cadre de la convention, pour toute opération de stage, de formation ou de meetings, les charges d'hébergement (nourriture et logement), de transport sur le territoire français seront à la charge de la FFA», explique M. Nouri. De son côté, la FRMA s'engage à accueillir dans les mêmes conditions les athlètes et cadres français, selon ce responsable. La convention, d'une durée de cinq ans (à compter de la date de sa signature) veut donner un coup de pouce à l'échange de compétences et de connaissances. Il s'agit d'une coopération technique et administrative : «La convention, renouvelable, stipule l'engagement des deux parties à mettre en place des programmes annuels précis. Elle prévoit une évaluation et un suivi des actions réalisées au cours de la saison et chaque année», indique M. Nouri. Le programme annuel des actions comprend l'organisation par la FRMA de plusieurs compétitions, notamment le championnat junior d'athlétisme, prévu les 3 et 4 août 2008, dont le déroulement pourrait avoir lieu à Tanger. Plusieurs pays y participeront, aux côté du Maroc: Espagne, Italie, Algérie, Tunisie et France. Le Maroc abritera, également, le 14 juillet 2008, le meeting international de Rabat. Dans ce cadre, la FFA apportera son soutien inconditionnel à son homologue marocaine principalement dans la gestion informatique. Le président de la FRMA, Abdeslam Ahizoune, s'est félicité de cette collaboration entre les deux fédérations qu'il a qualifiées de «complémentaires» : la France s'illustre dans les épreuves techniques, alors que le Maroc est spécialiste du fond et du demi-fond (1500m, 5000 et 10.000m ).
Un premier centre antidopage au Maroc Au-delà des axes de travail portant sur la formation essentiellement, les deux présidents des fédérations, marocaine et française d'athlétisme, ont émis le souhait de lutter ensemble contre le dopage, et faire face au problème de la naturalisation. Un souci qui donnera lieu à la naissance éventuelle d'un premier centre antidopage au Maroc. Par ailleurs, la FFA et la FRMA se sont engagées à tout mettre en œuvre pour éviter que l'une des deux fédérations recrute les athlètes qui évoluent au sein de l'autre fédération. Selon Nouri «il faut respecter le cadre réglementaire connu à l'échelon mondial. L'athlète, qu'il soit marocain ou d'une autre nationalité, doit être autorisé par la fédération de son pays d'origine pour jouer sous un autre drapeau».