La Fédération royale marocaine de motocyclisme organise les 27 et 28 octobre la Coupe du Trône de motocyclisme à Kénitra. Huit clubs marocains et deux espagnols participent à la compétition. La Fédération royale marocaine de motocyclisme organise la Coupe du Trône à Kénitra, les 27 et 28 octobre. Durant cette année, huit clubs nationaux représentant les grandes villes marocaines seront de la fête, ainsi que deux clubs espagnols, à en croire Abdellah Laraïchi, secrétaire général de cette Fédération. La participation des clubs espagnols à cette Coupe s'inscrit dans le cadre de la préparation de l'équipe nationale pour le trophée méditerranéen prévu au mois de novembre en Tunisie. Ces deux clubs seront représentés par huit pilotes afin d'assurer une grande vivacité à la compétition. Et ce sera une occasion pour les pilotes nationaux de se mesurer à leurs homologues de renommée. Dans le cadre de son programme annuel du championnat, la Fédération organisera, par la suite, le titre du champion à la fin du mois de décembre à Kénitra. «Cette année, et dans le cadre du championnat national, nous avons disputé plusieurs compétitions et nous avons décidé de changer le mode en limitant la durée de la compétition en seule journée à la suite de laquelle sera désigné le champion. Nos meilleurs pilotes cassent leurs motos et perdent leurs chances de décrocher le titre de champion du Maroc. Des primes leur seront attribuées et à toutes les catégories», souligne Abdellah Laraïchi. Et d'ajouter, «Nos nationaux auront assez de temps pour préparer leurs motos et être en bonne condition physique. C'est un sport rude qui demande beaucoup de force et de concentration. La ville de Kénitra dispose du meilleur circuit de motocyclisme». Selon M. Laraïchi, la Fédération est en contact avec les autorités locales de la ville de Kénitra à propos d'une ancienne clairière aménagée pour le motocyclisme. Les responsables de la fédération s'attendent à ce que les autorités leur cèdent ce lot de terrain de cinq hectares, un parcours international très réputé. «Les Européens viennent souvent au Maroc pour s'exercer. Le climat de notre pays est doux et, en plus, la clairière se prête parfaitement à la compétition. Il s'agit des montées et des descentes de 5 à 6 mètres de haut. En plus, elle est vaste, sa superficie est de cinq hectares», explique M. Laraïchi. Au Maroc, les obstacles qui freinent le développement des sports mécaniques sont multiples. Le manque de moyens financiers et de matériels arrive en premier. Les pilotes ne peuvent pas se permettre à chaque fois de se procurer de nouvelles motos. «Les résultats sont tributaires des engins et nos pilotes ont des moyens très limités. Le meilleur d'entre eux possède une seule moto de performance moyenne qu'il utilise pour les entraînements et la compétition. Il est grand temps de contribuer au développement de ce sport qui peut générer des profits considérables notamment au point de vue du tourisme sportif. Il ne faut pas oublier que notre pays est souvent sollicité pour abriter des rallyes et des raids de motocross», indique M. Laraïchi.