Fathallah Oualalou a participé, lundi dernier, à une rencontre-débat, organisée à Meknès, sous le thème «Les économies des régions dans le Maroc de demain». «Le Maroc avance aussi bien sur le plan quantitatif que qualitatif, et cela grâce à l'adhésion de toutes ses composantes dans la logique de la réforme», a affirmé Fathallah Oualalou, ministre des Finances et de la Privatisation, dans son intervention lors d'une rencontre-débat organisée lundi soir à Meknès. Cette rencontre a été organisée par le Conseil régional de Meknès-Tafilalet et l'Union régionale de la CGEM de Meknès sous le thème «Les économies des régions dans le Maroc de demain». M. Oualalou a précisé que «ce nouveau Maroc, qui est rentré dans le cadre d'un cercle vertueux, a montré pour la première fois dans son histoire économique sa capacité à gérer la contrainte pétrolière sans que l'économie ou le budget ne soient affectés». M. Oualalou a également mis l'accent sur «la nécessité de dépasser le seuil de l'irréversible». Il a rappelé que le taux de croissance en moyenne entre la période 2001-2006 tourne autour de 5,4%. Un résultat, selon lui, très important dans la mesure où ce taux ne dépassait pas auparavant 3%. Le ministre des Finances et de la Privatisation a par ailleurs fait savoir qu'«à côté des industries anciennement installées au Maroc, comme le textile et l'agroalimentaire, il y a de nouvelles locomotives qui émergent et qui dynamisent l'économie nationale, telles que les industries automobiles, aéronautiques, électroniques...». Pour lui, cette situation montre clairement que notre pays ne peut pas se développer en se basant seulement sur son agriculture et ses ressources naturelles, mais il doit renforcer les acquis réalisés dans ce sens pour encourager la diversité de son économie. Pour répondre aux exigences du marché national et international, cette diversité, a souligné le ministre, est nécessaire pour l'économie nationale et en particulier pour notre agriculture à travers la reconversion de certaines cultures, mettant l'accent sur les potentialités de la région Meknès-Tafilalet. Il a ajouté que «le challenge du Maroc dans les années à venir est la réussite de la diversité des activités industrielles liées à l'agriculture et au tourisme», considérant que la région Meknès Tafilalet «peut être une région pilote en la matière». Il a cependant tenu à préciser que cette région ne peut se développer que dans le cadre plus large du bi pôles Meknès-Fès.