Le comité de suivi des adhérents du MAS vient de publier un communiqué dans lequel il demande au président de la FRMF d'intervenir pour rétablir la légalité au sein du club. Plusieurs figures de proue ont signé ce document dont des anciens présidents Said Belkhayat, Mohamed Benzakour et Bouchta Jamai. Le comité de suivi des adhérents du MAS vient de publier un communiqué dans lequel il demande au président de la FRMF d'intervenir pour rétablir la légalité au sein du club. Plusieurs figures de proue ont signé ce document dont des anciens présidents Said Belkhayat, Mohamed Benzakour et Bouchta Jamai. Le feuilleton de la houleuse assemblée générale du MAS, tenue en juillet dernier ne semble pas atteindre son dernier épisode. Le conflit qui oppose le président du MAS, section football, au comité directeur du club semble avoir pris d'autres proportions. Les termes virulents du communiqué envers le GNF et plus précisemment à l'encontre de son président, Mohamed Aouzal, dénotent la détermination des opposants. À l'origine de ce branle-bas, un quorum qui n'aurait pas été atteint lors de l'assemblée générale où les esprits étaient excessivement surchauffés. Ce qui n'a pas empêché le représentant du GNF, Mohamed Gartili, de cautionner ces assises qui ont permis à Ahmed Mernissi de conserver son poste de président. Il faut signaler que chez d'autres clubs, les assemblées générales avaient provoqué le même tollé général. Ce qui gêne aux entournures, c'est que le GNF avait proposé son arbitrage aux antagonistes du MAS et ne l'a pas élargi à d'autres clubs. Et puis personne ne comprend le sens de cette médiation quand on sait que c'est l'application des règlements qui doit primer dans pareil cas. La loi est claire à moins que le GNF n'ait découvert que son représentant, Mohamed Gartili, avait failli à sa mission. Dans lequel cas, le président Aouzal avait tenté de trouver un accord à l'amiable entre le clan de Mernissi et celui de Hazzaz pour corriger le tir. Or, il semble que cette stratégie d'accalmie a foiré quand les gros calibres du football fassi et national à savoir Belkhayat , Benzakour et Bouchta ont dénoncé l'attitude du GNF. Ils accusent nommément Mohamed Aouzal de n'avoir pas tenu ses promesses en avalisant le complot de silence face aux violations des règlements. Décidément le groupement national est de plus en plus contesté et, comble d'ironie, certains de ses membres se trouvent directement impliqués dans les conflits de clubs. Le comité des adhérents du MAS a adressé une correspondance dans ce sens au président de la fédération, le général Housni Benslimane. Les adhérents fassis demandent la tenue d'une assemblée générale extraordinaire. C'est légitime et facile. Une occasion peut-être pour réconcilier la famille du football fassi.