Les Marocains séquestrés en Algérie sont les seuls «réfugiés» au monde auxquels, effectivement, l'Onu n'a jamais proposé un retour volontaire dans leur pays. Le droit au retour est sacré en la matière et il est sans préalable d'aucune nature. Le quotidien Al Hayat a appelé au rapatriement volontaire des réfugiés de Tindouf dans le cadre des Nations unies. Cette proposition est la logique même. Les Marocains séquestrés en Algérie sont les seuls «réfugiés» au monde auxquels, effectivement, l'Onu n'a jamais proposé un retour volontaire dans leur pays. Le droit au retour est sacré en la matière et il est sans préalable d'aucune nature. Voulez-vous rentrer chez-vous ? La question est simple. La communauté internationale en refusant d'admettre, dans les faits, le statut de captif des Marocains de Tindouf a fait perdurer un martyre pendant plus de trente ans. Captivité à grande échelle, interdiction de la liberté d'aller et venir, violations massives des droits de l'Homme, torture institutionnalisée, corruption et détournements systématiques de l'aide internationale, le Polisario s'est rendu coupable, durant cette période, pour le compte direct du régime algérien des pires exactions. Alors que le Maroc célèbre le 31ème anniversaire de la Marche Verte et qu'il propose, justement, à la communauté internationale un plan d'autonomie généreux, comme issue définitive à ce conflit factice, il doit être donné aux séquestrés de Tindouf le droit, sans conditions, de pouvoir rentrer chez eux. C'est l'unique mission qu'aurait dû avoir la Minurso.