Itissalat Al-Maghrib, Maroc Connect, Médi Télécom et le koweïtien Nejma Télécom Maroc sont en lice pour l'acquisition de licences de réseaux 3G. Selon l'ANRT, l'évaluation des offres se fera dans les meilleurs délais. Quatre sociétés sont en lice pour l'octroi de licences de 3ième génération pour l'établissement et l'exploitation de réseaux publics de télécommunications à travers le Maroc. L'Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT) a dévoilé, vendredi 14 juillet, l'identité des soumissionnaires. Il s'agit d'Itissalat Al-Maghrib, Maroc Connect, Médi Télécom et Nejma Télécom Maroc (Groupe Wataniya international koweïtien). Cette nouvelle licence s'inscrit dans le cadre de la lettre d'orientations pour la libéralisation du secteur des télécommunications pour la période 2004-2008. « Ce processus vise à octroyer un maximum de trois licences. Chaque attributaire devra payer une contrepartie financière de 360 millions de DH et une contribution au réaménagement du spectre», relève-t-on dans un communiqué de l'ANRT. Et de préciser que « les soumissionnaires ont été informés que l'évaluation des offres se fera dans les meilleurs délais par l'ANRT ». Selon toujours la même source, et en vertu du règlement de l'appel à concurrence, cette évaluation se fera notamment sur la base des engagements en matière d'infrastructure, de couverture, de qualité de service, de la diversité des offres de service et de la cohérence de l'offre. En effet, les réseaux 3G sont des systèmes de télécommunications mobiles capables d'offrir des débits de transmission capables d'assurer la fourniture de services multimédia. «Ce sont des services à forte valeur ajoutée dont les retombées économiques et sociales sont sans commune mesure avec ce qu'offre la génération des mobiles. L'importance des services 3G pour l'économie et leurs retombées sociales en font des services essentiels pour le devenir des opérateurs mobiles», précise-t-on. Par ailleurs, il faut noter que six sociétés avaient retiré le dossier d'appel à concurrence. En plus de ces quatre soumissionnaires, il y avait le groupe émirati «Etisalat » et l'indien « Reliance Infocom Limited ».