Le ministre de l'éducation nationale, Habib El Malki a affirmé que son département attend les résultats de l'enquête sur les fuites des épreuves de la deuxième année du Baccalauréat, session de juin 2006, enregistrées dans deux établissements d'enseignement relevant de la délégation de Meknès, pour prendre "des mesures justes". Répondant mercredi à des questions à la Chambre des représentants relatives à ces fuites, M. El Malki a souligné que son département prendra les mesures disciplinaires nécessaires à l'encontre des personnes impliquées, conformément aux procédures en vigueur. La reprise des examens du Baccalauréat aux lycées Lalla Amina et Khawarizmi s'est déroulée dans de bonnes conditions, a-t-il indiqué, ajoutant que les résultats, qui seront annoncés dans les prochaines heures sur le plan national, vont montrer que les examens se sont déroulés sans aucun problème. A rappeler que l'Académie de l'éducation et de la formation pour la région de Meknès-Tafilalet avait décidé la reprise des examens du Baccalauréat dans les centres de Lalla Amina et Khawarizmi relevant de la délégation de Meknès au début de la semaine en cours. Le ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur, de la formation des cadres et de la recherche scientifique avait indiqué que cette décision intervient après la suspension de certaines épreuves de l'examen national normalisé pour l'obtention du baccalauréat dans les deux centres concernés. Rappelant que 14 personnes sont en détention pour crimes de corruption et de tricherie aux examens, le ministre a ajouté qu'il ne faut pas exploiter cette affaire pour mettre en cause la crédibilité du Baccalauréat, précisant que 531 cas de tricherie (0,25 pc) ont été enregistrés lors de la session de juin, sur un total de 210.000 élèves.