Le Costa Rica et la Pologne, déjà éliminés de la course aux huitièmes de finale comme en 2002, s'affrontent ce mardi à Hanovre dans un match sans enjeu. Le Costa Rica et la Pologne, déjà éliminés de la course aux huitièmes de finale comme en 2002, s'affrontent ce mardi à Hanovre dans un match sans enjeu, sauf pour leurs entraîneurs qui auraient bien besoin d'une victoire dans ce Mondial-2006 de football pour espérer rester en poste. Alexandre Guimaraes assure qu'il ne veut être "une épine dans le pied de personne", mais il a rappelé qu'il bénéficiait du soutien de la Fédération costaricaine, qui a prolongé son contrat jusqu'en 2010 le mois dernier. "J'aimerais bien continuer à travailler avec cette équipe", a déclaré son homologue Pawel Janas, mais la presse polonaise lui cherche déjà un successeur. Elle affirme même qu'Henri Kasperczak a été approché, oubliant un peu vite que l'entraîneur franco-polonais a été nommé sélectionneur du Sénégal en mai. Le salut de Janas passe d'abord par une victoire pour l'honneur contre des "Ticos" jusqu'ici peu saignants. Les chiffres plaident en faveur de la Pologne, même si elle n'a inscrit aucun but lors des deux premiers matches. Elle a en effet remporté ses deux seules confrontations avec le Costa Rica en 1989 (4-2) et 1990 (2-0) et avait gagné en 2002 un match similaire contre les Etats-Unis (3-1) après deux défaites contre la Corée du Sud et le Portugal. Les Latino-Américains espèrent de leur côté offrir un beau cadeau d'adieu à Paulo Wanchope, auteur des deux seuls buts du Costa Rica dans ce Mondial contre l'Allemagne (2-4). Le meilleur buteur de l'histoire des "Ticos" (45 buts en 69 sélections) a annoncé qu'à bientôt 30 ans il arrêterait la sélection après cette rencontre.