Trois jeunes garçons ont été condamnés par la chambre criminelle près la Cour d'appel de Casablanca à 4 ans de prison ferme pour viol avec violence de deux jeunes filles. Laïla et Jamila sont deux cousines inséparables, qui ont grandi au même quartier Moulay Rachid. Agées respectivement de dix-sept et dix-neuf ans, ces jeunes filles se retrouvaient dernièrement face à leurs trois bourreaux et violeurs à la chambre criminelle, premier degré, près la Cour d'appel de Casablanca. Une expérience douloureuse et difficile à effacer de la mémoire. Après avoir quitté les bancs de l'école au niveau primaire, Laïla et Jamila passaient la majorité de leur temps à la maison. Elles sortaient de temps en temps faire un tour, pas loin de chez elles, avant de rebrousser chemin. De coutume, elles rentraient tôt à la maison. Elles ne dépassaient même pas une heure. Ce jour-là, le soleil a commencé à disparaître sous l'horizon et elles ne sont pas rentrées chez elles. Leurs mères s'inquiètent. Elles attendaient avec impatience le retour de leurs filles, qui ne sont pas habituées à rentrer en retard. Loin des regards des passants, les deux cousines sont en compagnie de deux garçons qu'elles ont croisés en chemin. Ces derniers leur avaient proposé de nouer une relation amoureuse. Les deux filles, qui ne leur ont pas donné leur accord définitif, n'ont pas non plus manifesté leur rejet. Elles sont restées en compagnie des deux jeunes garçons à bavarder et à rigoler. 18 heures a sonné. Et elles sont toujours à l'extérieur. Leurs mères impatientes ont mis leurs djellabas et sont sorties pour entamer les recherches. Les deux jeunes cousines qui ne disposaient même pas d'un téléphone portable ne se sont pas rendu compte du temps qui passait. Les aiguilles de la montre indiquaient 20 heures. La nuit est tombée. Les deux filles décident alors de partir. «Partir ? Où ?», leur a demandé sur un ton ferme l'un des deux garçons. Les deux cousines leur ont expliqué qu'elles seront le lendemain au même coin. Les deux jeunes hommes faisant semblant de ne rien entendre. Et tout d'un coup, un troisième garçon les a rejoints. Les deux cousines n'ont rien compris. Le troisième garçon a fait brandir un couteau et les a menacées : «Personne ne partira. Si vous osez résister, je vais vous balafrer». C'est une menace très sérieuse. Et la situation devient critique. Qui va les sauver ? Personne. Elles ont commencé à les supplier de les relâcher. Mais en vain. Les trois garçons n'ont qu'une seule idée dans la tête : passer quelques bons moments ensemble. Les deux cousines pleuraient et les implorer. Toujours en vain. Les trois garçons les ont giflées. Le troisième garçon les a menacées une fois encore pour les obliger à se taire. Les deux cousines se sont tues. Elles ont été conduites vers un autre coin désert. Chacun des deux premiers garçons s'est isolé avec l'une des deux cousines. Si Jamila a facilement obtempéré, Laïla a tenté de résister. Elle a été cruellement violentée pour céder enfin. Les deux cousines ont été violées à tour de rôle par les trois garçons jusqu'à une heure tardive. Après quoi, elles étaient relâchées. Elles sont retournées chez elles dans un état lamentable. Une plainte a été déposée devant la police qui n'a pas perdu le temps pour arrêter le trio. Les trois mis en cause ont nié devant la cour les accusations retenues contre eux. Ils ont tenté de se disculper en affirmant que les deux jeunes filles sont leurs maîtresses. Cependant, la Cour les a jugés coupables de viol avec violence et les a condamnés à quatre ans de prison ferme chacun.