Le maire de la commune de Benchoud, près de Boumerdès (située à 50 km à l'est d'Alger) a été tué samedi dernier par un groupe armé, alors que deux autres personnes ont été tuées, la veille, dans la même wilaya lorsqu'ils ont été interceptées par des terroristes, indique la presse algérienne. Jeudi dernier, quatre civils ont été tués par un groupe armé dans la commune de Bouarfa, à une dizaine de kilomètres de Blida (chef-lieu de wilaya située à 40 km au sud d'Alger), tandis que six militaires ont été blessés le lendemain, dans l'explosion d'une bombe dans la wilaya de Jijel, avait rapporté la presse. Le quadruple assassinat de villageois serait le fait d'un groupe armé qui écume les monts de Tamezguida et de Titteri, qui, selon les autorités, serait un «résidu» du «Groupe islamique armé» (GIA), encore implanté dans la région de Blida. Ce regain de violence intervient alors que «la charte pour la paix et la réconciliation nationale», qui accorde une grâce aux détenus islamistes impliqués dans des actions terroristes, pendant les années 1990, est entrée en application depuis un mois.