Le rapport de la commission des infrastructures, de l'énergie, des mines et de l'environnement portant sur le rapport annuel des activités de l'Autorité nationale de régulation de l'électricité (ANRE) a été discuté mardi en plénière à la Chambre des représentants. Neuf recommandations ont été formulées dans ce sens. La commission appelle ainsi l'Autorité à trouver des solutions aux différentes problématiques auxquelles est confronté le secteur de l'électricité, en particulier le secteur privé. La commission a également souligné la nécessité d'œuvrer en permanence à la mise en œuvre effective du cadre juridique portant sur la régulation du secteur. Il est également préconisé de renforcer les missions de l'Autorité et de les adapter aux exigences et des évolutions du secteur. La quatrième recommandation porte sur l'accélération des projets de loi relatifs à l'électricité et produits énergétiques.A cela s'ajoute l'élargissement des compétence de l'Autorité pour couvrir également les secteurs des hydrocarbures et du gaz. La commission des infrastructures, de l'énergie, des mines et de l'environnement recommande également de mettre à la disposition de l'Autorité divers mécanismes et ressources humaines et matérielles pour qu'elle puisse remplir pleinement les missions qui lui sont confiées. Il a été également proposé de séparer les fonctions des différentes parties prenantes dans le secteur de l'électricité ainsi que d'élargir les champs énergétiques. Parmi les recommandations figure également l'activation des recommandations du nouveau modèle de développement. Un premier exercice réussi Il est à noter que les parlementaires ont salué le mode de gestion de l'ANRE. Cette plénière à laquelle a pris part Leila Benali, ministre de la transition énergétique et du développement durable, a été une occasion pour mettre en avant les réalisations de l'Autorité après une année d'activité. L'accent a été mis sur la mise en œuvre des missions fixées à l'Autorité et ce conformément au cadre juridique en vigueur. A cela s'ajoutent également les relations internationales tissées par l'ANRE lui ayant permis d'accéder à la présidence de l'Association des régulateurs méditerranéens de l'énergie (Medreg) et à la vice-présidence du Réseau francophone des régulateurs de l'énergie. Ce premier exercice a également été marqué par la définition de la future feuille de route développée de l'ANRE qui tend à assurer la sécurité énergétique du pays, conformément aux Hautes orientations royales. Notons que lors des échanges établis, les groupes parlementaires ont souligné la nécessité de restructurer tous les champs d'intervention. Ils ont par ailleurs mis l'accent sur la consolidation d'un marché ouvert à des prix raisonnables ainsi que la réalisation de l'autosuffisance compte tenu du rôle prépondérant de l'énergie, notamment à l'aune des changements climatiques, des crises sanitaires et géopolitiques qui sévissent au niveau mondial.