Le célébrissime acteur marocain, Hicham Bahloul, vient de terminer le tournage de son nouveau rôle dans le feuilleton inédit «Ila dak elhal» (Quand cela devient dur) de son réalisateur Mourad El Khaoudi. Dans cette œuvre, produite par la société exécutive Image Factory et prévue d'être diffusée sur Al Aoula, l'artiste s'affiche avec une actrice de renom. Une vidéo que l'acteur partage sur son compte officiel Instagram laisse voir également l'artiste marocaine, Noufissa Benchehida. En guise de commentaire à propos de cette vidéo, il écrit : «Avant le tournage de la dernière séquence de mon personnage «Taha»». Le tout en identifiant, outre le réalisateur, la production et la chaîne. Une star à ne plus présenter En plus de cette nouvelle œuvre, l'acteur, qui n'est plus à présenter, vient de prendre part au fameux feuilleton ramadanesque à polémique «Fath Al- Andalus», réalisé par le Koweïtien Mohamed Sami Alenezi. Il interprète le rôle de «Chaddad» dans cette œuvre consacrée au personnage historique Tarik Ibn Zyad. Bien avant, il participe au long-métrage «La mélodie de la morphine», premier de son réalisateur Hicham Amal. L'acteur, qui y joue le premier rôle, en révèle des détails. «Le film était tourné pendant presque 5 ans. Nous avons commencé le tournage avec le scénario en 2010 avant mon accident en novembre 2013», remonte-t-il le temps. Après quoi, l'équipe arrête, d'après l'artiste, de travailler pendant une certaine période avant de reprendre en 2011. Une date suivie d'un autre arrêt pour une reprise en 2012 et ainsi de suite jusqu'à complétude du film, qui est une autoproduction de son réalisateur. «C'est Hicham Amal qui en a également fait le scénario et la production. Il a même fait le montage et la correction de couleurs lui-même après auto-apprentissage», enchaîne l'acteur. A propos de sa participation dans la première œuvre d'un cinéaste, Hicham Bahloul indique : «Je devais juste en connaître l'idée et la conception scénique». A son achèvement, le film est une œuvre de 54 minutes. «C'était en fait un moyen-métrage. Ce type d'œuvres n'a pas d'avenir dans les salles», explicite l'acteur. Mieux encore, le film a la chance de participer au Festival international du film de Dubaï en 2013. «Le président du jury de cette manifestation a indiqué que des films méritaient de gagner mais ils pouvaient bien être longs», détaille l'artiste. Après les échos au Festival de Dubaï et une projection en avant-première au Cinéma 7ème art à Rabat, l'acteur finit, selon ses dires, par essayer de convaincre le réalisateur pour transformer «La mélodie de la morphine» en long-métrage. «J'ai cotisé un peu et nous avons pu le faire», enchaîne l'artiste. Ainsi, le cinéaste a ajouté quelques séquences pour que le film s'étale sur 84 mn. En 2016, ce long-métrage était prêt pour participer au Festival national du film de Tanger. Là où il a décroché le prix de première œuvre et de meilleur montage. Le réalisateur mérite qu'il soit donné en exemple à des jeunes qui se plaignent du manque de moyens. S'il y a un don et du talent il faut l'encourager et lui donner l'opportunité pour s'afficher», s'exprime l'acteur. Il rappelle également que le cinéaste a un diplôme en économie, écrit des scénarios et a des backgrounds en cinéma. «C'est aussi un très bon parleur», poursuit l'acteur qui a à son compteur un grand nombre de rôles dans des productions nationales et internationales.