L'Eurodéputé, Ioannis Kasoulides, président de la "Délégation Ad Hoc Sahara Occidental" du Parlement européen, qui compte se rendre prochainement dans les provinces du sud du Royaume ainsi que dans les camps de Tindouf, a indiqué mercredi que l'un des objectifs de la visite de cette délégation au Maroc est de "voir les détenus sahraouis et leurs conditions de détention". Les parlementaires membres de la délégation Ad Hoc n'ont cependant pas pu fixer de date précise pour leur mission au Maroc et en Algérie. Pour des raisons de calendrier, les Eurodéputés sont restés partagés sur plusieurs dates possibles pour effectuer ce voyage devant durer quelques jours. Certains ont proposé la période du 21 au 30 janvier, d'autres celle du 12 au 28 février. Ils ont enfin laissé au secrétariat du groupe le soin de fixer une date, en respectant les engagements parlementaires des uns et des autres. Ils ont également convenu d'effectuer la mission en deux étapes séparées, le Maroc d'abord puis l'Algérie lors d'une visite ultérieure. La députée autrichienne, Karin Scheele (Groupe socialiste), fervente défenseur des séparatistes, a insisté pour accélérer cette mission. "Plus on tarde, plus le résultat (de la mission) s'en ressentira", a-t-elle dit. Ioannis Kasoulides, Groupe du Parti populaire européen (Démocrates-chrétiens), lui a répondu qu'il était difficile de fixer une date sans "l'accord préalable des gouvernements marocain et algérien". Cette réunion s'est déroulée en présence de membres du "Comité spécial chargé du Sahara marocain en Europe", conduite par son président El Hassan Benhamou.