Décarbonation, transition énergétique, solutions innovantes pour la gestion rationnelle des ressources, notamment hydriques et, enfin, transformation des process et de l'outil de production vers plus d'intégration et de création de valeur ajoutée locale. Ce sont là les piliers sur lesquels devra être bâtie l'économie marocaine dans les décennies à venir. Et le Groupe OCP coche déjà toutes les cases en adoptant exactement ces mêmes orientations pour construire son plan stratégique des cinq prochaines années. Ce faisant, le leader marocain mondial des phosphates et dérivés montre en fait la voie à l'ensemble du tissu productif national. C'est le cas particulièrement des entreprises du secteur privé qui sont censées être les porteuses de la nouvelle vision. Car les programmes publics assurément volontaristes et ambitieux dans les domaines de l'énergie, des ressources, de l'investissement et de l'intégration locale des chaînes de valeur ne peuvent pas être traduits dans les faits sans passer par les opérateurs économiques privés. Et pour cela, la nouvelle Charte de l'investissement, aujourd'hui actée et bientôt opérationnelle, offre aux entreprises un cadre incitatif et réglementaire idéal. Réussir le pari de transformation dépend désormais des opérateurs eux-mêmes et de leur volonté de s'approprier le nouveau modèle.