Maîtrise des acquis, activités parascolaires, lutte contre l'abandon scolaire… La feuille de route vise à établir un nouveau modèle de gestion de la réforme d'ici 2026, basé sur l'impact sur l'apprenant et sur la mise en œuvre de solutions et de mesures pratiques pour améliorer la qualité des écoles publiques. Le gouvernement discute de la feuille de route 2022-2026 pour l'école publique. En effet, le gouvernement a tenu un Conseil de gouvernement, présidé par le chef de l'Exécutif Aziz Akhannouch. Au début des travaux de ce Conseil, les membres du gouvernement ont suivi une présentation sur la feuille de route 2022-2026 pour une école publique de qualité pour tous, effectuée par Chakib Benmoussa, ministre de l'éducation nationale, du préscolaire et des sports. Dans ce sens, le ministre a souligné que la feuille de route 2022-2026 pour une école publique de qualité pour tous puise ses références dans les directives de Sa Majesté le Roi et des dispositions de la loi-cadre relative au système d'enseignement, de formation et de recherche scientifique ainsi que le Nouveau modèle de développement et des objectifs du programme gouvernemental, qui a accordé une grande attention au renforcement des piliers de l'Etat social et au développement du capital humain. Concrètement, la feuille de route vise à établir un nouveau modèle de gestion de la réforme d'ici 2026, basé sur l'impact sur l'apprenant et sur la mise en œuvre de solutions et de mesures pratiques pour améliorer la qualité des écoles publiques. Dans ce sens, son contenu a été enrichi par les conclusions des consultations nationales auxquelles ont contribué près de 100.000 participants. La même source a expliqué que la feuille de route vise à atteindre trois objectifs stratégiques d'ici 2026. Il s'agit premièrement de l'amélioration de l'acquisition des connaissances et des compétences de base, en multipliant par deux le pourcentage d'élèves maîtrisant les acquis de base à l'école primaire. Il est question ensuite de consolider l'ouverture et les valeurs citoyennes, en doublant le pourcentage d'élèves bénéficiant d'activités scolaires parallèles. Enfin, il faudra réduire la déperdition scolaire de 30 %, afin de donner une forte impulsion à la scolarité obligatoire. Pour atteindre ces objectifs, la feuille de route s'articule autour de douze engagements pour une école publique de qualité pour tous, organisés selon trois axes stratégiques d'intervention. Ces derniers sont répartis comme suit : cinq engagements au bénéfice de l'élève couvrant le préscolaire, les livres et cours scolaires, le suivi et accompagnement individualisés des élèves, l'orientation et accompagnement social. Trois autres engagements sont relatifs au professeur, notamment le développement de la formation initiale et continue, l'amélioration des conditions d'exercice de la profession et l'adoption d'un nouveau statut. Les quatre autres engagements concernent l'établissement scolaire à travers l'amélioration des conditions d'accueil des élèves, la gestion de l'établissement, la mise en place d'un environnement propice à l'apprentissage et l'ouverture sans oublier la promotion des activités parallèles et sportives. Pour ce faire, la feuille de route retient trois conditions fondamentales de réussite, qui sont la mise en place d'une gouvernance basée sur l'impact et la responsabilité, couplée à des mécanismes de garantie de la qualité ; l'adoption d'une charte définissant les obligations des différents acteurs et parties prenantes; et enfin la sécurisation d'un financement suffisant pour garantir la pérennité de la réforme. Couverture médicale Le Conseil de gouvernement a examiné et approuvé le projet de décret n° 2.22.255 portant application des dispositions de la loi n° 65.00 portant code de la couverture médicale de base, qui a été présenté par Nadia Fattah, ministre de l'économie et des finances. Ce projet s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions des articles 50 et 55 de la loi n° 65.00 portant code de l'assurance-maladie de base, telle qu'elle a été modifiée et complétée, notamment l'article 139 de la loi n° 64.12 portant création de l'Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale (ACAPS). Ce projet comporte des prérogatives qui ne relèvent pas des compétences transférées, en vertu de la loi n° 64.12, à l'ACAPS, notamment celles relatives à la détermination des modalités d'enregistrement des demandes concernant le remboursement des frais de traitement médical ou bien pour la prise en charge directe par l'organisme chargé de la gestion de l'assurance-maladie obligatoire de base et des informations y afférentes.