Le cinéma marocain sera la vedette de la 32ème édition du Festival International du Film Indépendant de Bruxelles (FIFI), prévue du 1er au 6 novembre prochain, apprend-on mercredi auprès des organisateurs. Ainsi, "Tarfaya", long métrage de Daoud Aoulad Syad sera présenté en gala d'ouverture de ce festival. Le film d'Aoulad Syad figure dans la compétition officielle de cette édition, dont le jury sera présidé par le Directeur Général du Centre Cinématographique Marocain et Président Délégué du Festival du Film de Marrakech, M. Nour- Eddine Saïl, qui est par ailleurs l'invité d'honneur de cette édition. Cette édition, qui prévoit en gala de clôture, la projection du long métrage de Noureddine Lakhmari "Le Regard", sera marquée par une importante participation de films marocains, aussi bien en compétition qu'hors compétition. Outre "Tarfaya", le long métrage de Mohamed Ismaïl "Ici et là" figurera également en compétition officielle ainsi que quatre courts métrages: "Karawan" de Bouchra Ijourk, "L'Oeil de Verre" de Ali El Majboud, "Loin des yeux" de Ismaïl Saïdi et "Destin de famille" de Younès Reggab. Sept autres films sont programmés dans une rubrique "FOCUS MAROC", il s'agit de "L'Autre" de Mohamed Karrat, "Balcon Atlantico" de Chrif Tribak et Hicham Falah, "Nini ya moumou" de Rachid El Ouali, "Le chant des sirènes" de Naoufel Berraoui, "Sang d'encre" de Leïla Triki, "L'ascenseur" de Selma Bargach et "Ayda" de Aziz Salmy. Le point d'orgue de cette édition sera un débat, présidé par Nour-Eddine Saïl, qui traitera du "cinéma marocain d'aujourd'hui", de "l'ouverture européenne" et de "la collaboration entre le cinéma marocain et belge", avec la participation notamment de Mohamed Ismail, Sarim Fassi Fihri, Latif Lahlou, Nabil Ayouch, Habiba Belkacem, Ismael Saidi, Touria Alaoui, Rachid El Ouali et Khalid Benchgra . Pour les organisateurs, le choix du Maroc, comme bien vedette, constitue un "enjeu vital pour un Festival belge et bruxellois étant donné l'importance considérable de la communauté marocaine ou d'origine marocaine dans la société belge, tant sur le plan économique que culturel". "Depuis quelques années, le Maroc se fait remarquer dans de nombreux festivals étrangers en y remportant des prix. Avec une vingtaine de longs métrages et une trentaine de courts métrages produits chaque année, le Centre Cinématographique Marocain constitue un véritable fonds d'impulsion pour la production nationale", soulignent-ils.